Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/82

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Le mystère envahit mon être lentement
Comme l’ombre, le soir, envahit une chambre,
L’espoir toujours vaincu qui couvait sous la cendre
S’exalte de nouveau plus pur et plus puissant,

Et ce désir divin me donne un tel vertige
Qu’entre mes cils déjà je sens rouler des pleurs,
Et mon cœur frais éclos tremble comme une fleur
Par le vent balancée au sommet de sa tige.