Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/83

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ANDANTE



Le crin des longs archets mord aussi notre cœur,
Bethove, et le sanglot de ta longue souffrance
Emplit notre âme encor d’ineffable langueur,
Et se prolonge en de profondes résonnances.

Du chaos de l’orchestre où chantent tant de voix
Vers un ciel nuancé de couleurs indécises
Se déroule d’abord comme spirales grises
La tristesse légère et fine des hautbois.