Grand’mère. Tous ceux qui sont contre la charité, l’humilité, la douceur, l’obéissance, etc.
Valentine. Comment faire alors ?
Grand’mère. Il Faut ne pas se fâcher ; il faut retenir sa colère quand on vous impatiente ; il faut obéir et rester tranquille ou travailler, quand on a envie de courir et de jouer ; il faut céder et ne pas disputer quand on croit avoir raison ; et ainsi toute la journée ; je t’assure que ce n’est pas facile. Mais continuons l’histoire de saint Étienne qui voyait le bon Dieu dans sa gloire.
Et il s’écria :
« Voilà que je vois les Cieux ouverts et le Fils de l’homme à la droite de Dieu. »
Henriette. Quel Fils de l’homme ?
Grand’mère. Notre-Seigneur, qui s’appelle souvent ainsi lui-même dans l’Évangile.
Henriette. Comment est-il assis à la droite de Dieu ? Je croyais que Dieu était un esprit, qui n’a ni droite ni gauche.
Grand’mère. C’est très-vrai. Ces paroles signifient simplement que Notre-Seigneur Jésus-Christ règne dans la paix du Ciel, et qu’il partage pleinement la gloire et la toute-puissance de Dieu son Père.
Les Juifs alors, poussant de grands cris et se bouchant les oreilles se jetèrent tous ensemble sur lui.
Armand. Et pourquoi les Juifs se bouchaient-ils les oreilles ?
Grand’mère. Pour faire croire à leur indignation de ce qu’ils appelaient les blasphèmes d’Étienne. Quant à lui, il louait