Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 3.djvu/398

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
394
RICHARD III.
rel. — Va avec ce gage. Lève-toi, et approche l’oreille.
Il lui parle bas.

— Voilà tout. Dis-moi : C’est fait, — et je t’aimerai, et je ferai ta fortune.

TYRREL.

— Je vais en finir sur-le-champ.

Il sort.
Entre Buckingham.
BUCKINGHAM.

— Milord, j’ai considéré dans mon esprit — la proposition sur laquelle vous venez de me sonder.

RICHARD.

— Bien ! laissons cela… Dorset a fui pour rejoindre Richmond.

BUCKINGHAM.

— Je viens d’apprendre la nouvelle, milord.

RICHARD.

— Stanley, il est le fils de votre femme. Eh bien ! veillez-y !

BUCKINGHAM.

— Milord, je réclame la donation qui m’est due par promesse — et pour laquelle vous avez engagé votre honneur et votre foi : — vous savez, le comté d’Hereford et ses dépendances, — dont vous m’avez promis la possession.

RICHARD.

— Stanley, veillez à votre femme : si elle fait passer — des lettres à Richmond, vous m’en répondrez.

BUCKINGHAM.

— Que dit votre altesse à ma juste requête ?

RICHARD.

— Je me souviens… Henry VI a prédit — que Richmond