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MESURE POUR MESURE.

— Songez, Claudio, à faire réparation à celle que vous avez lésée. — Joie à vous, Marianne !… Aimez-la, Angelo, — je l’ai confessée et je connais sa vertu… — Merci, bon ami Escalus, de ta grande bonté ; — l’avenir t’en réserve une récompense plus éclatante. — Merci, prévôt, de ton zèle et de ta discrétion ; — nous t’emploierons dans un poste plus digne… — Pardonnez-lui, Angelo, de vous avoir apporté — la tête de Ragozin au lieu de celle de Claudio ; — la faute s’excuse d’elle-même… Chère Isabelle, — j’ai à faire une proposition qui intéresse fort votre bonheur : — si vous y prêtez une oreille favorable, — ce qui est mien est vôtre, et ce qui est vôtre est mien. — Sur ce, qu’on nous conduise à notre palais, et nous y révélerons — ce qui nous reste à dire, ce qu’il convient que vous sachiez tous.

Ils sortent.


fin de mesure pour mesure.