Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/161

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ANTIGONÈ.

Père, ceci me regarde. Mesure lentement ton pas sur le mien.

OIDIPOUS.

Hélas ! Malheur à moi !

ANTIGONÈ.

Appuie ton vieux corps sur mon bras ami.

OIDIPOUS.

Oh ! Quelle lamentable calamité !

LE CHŒUR.
Antistrophe III.

Ô malheureux, puisque tu nous as obéi, dis quel mortel t’a engendré ! Qui es-tu, toi qui vis si misérable ? Quelle est ta patrie ?

OIDIPOUS.

Ô Étrangers, je suis sans patrie. Mais ne…

LE CHŒUR.

Que refuses-tu de dire, Vieillard ?

OIDIPOUS.

Ne me demande pas qui je suis et ne m’interroge pas davantage.