Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/163

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OIDIPOUS.

Et le malheureux Oidipous ?

LE CHŒUR.

Est-ce toi ?

OIDIPOUS.

Ne concevez aucune terreur de mes paroles.

LE CHŒUR.

Ah ! ah !

OIDIPOUS.

Malheureux que je suis !

LE CHŒUR.

Ah ! ah !

OIDIPOUS.

Ma fille, qu’arrivera-t-il ?

LE CHŒUR.

Allons ! fuyez loin de cette terre.

OIDIPOUS.

Et comment tiendras-tu ce que tu as promis ?

LE CHŒUR.

La destinée ne châtie point pour le mal qu’on rend. La fraude amène la fraude à qui trompe et attire le malheur, non la gratitude. Laisse là ce siége. Fuis très-