Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/209

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Apollôn, et sa sœur qui poursuit les cerfs tachetés aux pieds rapides, afin que tous deux ils viennent en aide à cette ville et aux citoyens.

Ô Étranger errant, tu ne diras pas que j’ai faussement prophétisé, car je vois les jeunes filles qui reviennent ici.

OIDIPOUS.

Où ? où ? Que dis-tu ? qu’as-tu dit ?

ANTIGONÈ.

Ô Père, Père ! quel Dieu t’accordera de voir cet homme excellent qui nous a ramenées ici vers toi ?

OIDIPOUS.

Ô mon enfant. Êtes vous-là ?

ANTIGONÈ.

Les mains de Thèseus et de ses fidèles compagnons nous ont sauvées.

OIDIPOUS.

Ô enfants, approchez de votre père et donnez-moi vos corps afin que je les serre contre moi, vous dont je n’espérais plus le retour !

ANTIGONÈ.

Tu auras ce que tu demandes, car nous le désirons aussi.

OIDIPOUS.

Où êtes-vous ? où êtes-vous ?