Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/30

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LE CHŒUR.

Va, et interroge Likhas lui-même. Il dira la vérité, si tu sembles vouloir l’y contraindre par la force.

DÈIANEIRA.

J’irai, car ce que tu dis est sage.

LE CHŒUR.

Resterons-nous ici ? Que faire ?

DÈIANEIRA.

Restez. L’homme, sans être appelé, sort de lui-même de la demeure.

LIKHAS.

Que faut-il annoncer à Hèraklès, femme ? Dis-le-moi, car tu vois que je pars.

DÈIANEIRA.

Tu pars bien promptement, ayant longtemps tardé à venir, et avant que nous ayons repris l’entretien.

LIKHAS.

Si tu veux apprendre quelque chose, me voici.

DÈIANEIRA.

Diras-tu sincèrement la vérité ?

LIKHAS.

Le grand Zeus m’en est témoin ! du moins ce qui m’est connu.