Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/420

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LE CHŒUR.

Puisque les choses sont telles…

TEUKROS.

Ô malheureux, malheureux que je suis !

LE CHŒUR.

Il ne reste qu’à gémir.

TEUKROS.

Ô calamité amère !

LE CHŒUR.

Trop amère, à la vérité, Teukros !

TEUKROS.

Hélas ! malheureux ! Qu’est devenu son fils ? En quel lieu de la terre Troadienne est-il ?

LE CHŒUR.

Il est seul dans la tente.

TEUKROS.

Amène-le promptement ici, de peur qu’un des ennemis ne l’enlève comme le petit de la lionne veuve. Va ! hâte-toi, cours ! car on a coutume d’insulter les morts.

LE CHŒUR.

À la vérité, quand il vivait, il te recommandait de prendre soin de son fils, comme tu le fais.