Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/475

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ÉLEKTRA.

Je sais, je sais : quelqu’un vint qui vengea celui qui avait souffert ; mais personne ne survit pour moi : le vengeur que j’avais m’a été enlevé par la destinée.

LE CHŒUR.
Strophe II.

Tu es la plus malheureuse de toutes les femmes.

ÉLEKTRA.

Je ne le sais que trop, ma vie n’ayant toujours été que triste et lamentable.

LE CHŒUR.

Nous savons ce que tu pleures.

ÉLEKTRA.

Ne me console donc pas davantage, maintenant que…

LE CHŒUR.

Que dis-tu ?

ÉLEKTRA.

Nulle espérance de secours ne me reste de l’Eupatride fraternel.

LE CHŒUR.
Antistrophe II.

La destinée de tous les hommes est de mourir.