Page:Stevenson - Les Nouvelles Mille et Une Nuits, trad. Bentzon.djvu/350

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des informations plus précises, je suis heureux de lui faire savoir qu’une récente révolution a précipité Florizel du trône de Bohême, par suite de ses absences prolongées et de son édifiante négligence en ce qui concernait les affaires publiques. Il tient à présent, dans Rupert-Street, une boutique de cigares très fréquentée par d’autres réfugiés étrangers. Je vais là de temps en temps fumer et causer un brin, et je trouve toujours en lui l’être magnanime qu’il était aux jours de sa prospérité ; il conserve derrière son comptoir un port olympien, et bien que la vie sédentaire commence à marquer sous son gilet, il est encore incontestablement le plus beau des marchands de tabac de Londres.