Page:Stowe - Marion Jones.djvu/50

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— Voyez-vous, continua le vieux sournois, je n’aurais pas eu tant d’objections à ce que votre sœur Marion fit la cour à mon fils Joé sans ces mauvaises affaires.

— Faire la cour à votre fils ! Monsieur Adams, qu’entendez-vous par ces paroles ? Personne ici ne recherche votre fils. Sans doute il est poli, plus poli que vous ; mais avec un vieux dragon de père comme vous, je vous réponds qu’il ne trouvera personne pour lui faire la cour, ni pour se la laisser faire par lui non plus !

— Ma foi, miss Silence, vous n’êtes guère polie vous-même.

— Polie ! je voudrais bien savoir qui pourrait rester polie avec vous ? Vous savez aussi bien que moi que tout ce que vous venez de dire là, c’est par pure méchanceté, et c’est tout ce que vous savez faire dans tout le village.

— Miss Silence, je ne veux pas avoir de raisons avec vous. Tout le village à la ronde sait très bien que votre sœur Marion compte épouser mon Joé, et vous pensiez peut-être que c’était le meilleur moyen d’arranger nos affaires. Mais voyez-vous, j’ai dit à mon fils que je ne pouvais m’arranger de toutes ces