Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/126

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— Ah ! mon cher monsieur, dit Rodin d’une voix paterne et satisfaite, j’étais sûr que vous ne m’aviez pas oublié.




X


La prière.


On se souvient sans doute que Rodin était allé (quoiqu’il fût alors inconnu à M. Hardy) le trouver à sa fabrique pour lui dévoiler l’indigne trahison de M. de Blessac, coup affreux qui n’avait précédé que de quelques moments un second malheur non moins horrible, car c’est en présence de Rodin que M. Hardy avait appris le départ inattendu de la femme qu’il adorait. D’après les scènes précédentes, l’on comprend combien devait lui être cruelle la présence inopinée de Rodin. Pourtant, grâce à la salutaire influence des conseils de Gabriel, il se rasséréna peu à peu. À la contraction de ses traits