Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/67

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fauteuil, il cacha sa figure dans ses mains, et continua de pleurer amèrement.

Soudain on entendit un bruit de voix qui allait toujours croissant, puis celui d’une espèce de lutte ; bientôt la porte de l’appartement s’ouvrit avec violence sous le choc du père d’Aigrigny, qui fit quelques pas à reculons en trébuchant.

Agricol venait de le repousser d’un bras vigoureux.

— Monsieur… osez-vous bien employer la force et la violence ? s’écria le révérend père d’Aigrigny, blême de colère.

— J’oserai tout pour voir M. Hardy, dit le forgeron.

Et il se précipita vers son ancien patron, qu’il vit agenouillé au milieu de la chambre.