Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/86

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Là où l’effort infatigué tend les bras vers la perfection ;

Là où le clair courant de la raison ne s’est pas mortellement égaré dans l’aride et morne désert de la coutume ;

Là où l’esprit guidé par toi s’avance dans l’élargissement continu de la pensée et de l’action —

Dans ce paradis de liberté, mon Père, permets que ma patrie s’éveille.


XXXVI


Ceci est ma prière vers toi, mon Seigneur — frappe, frappe à la racine cette ladrerie dans mon cœur.

Donne-moi la force de supporter légèrement mes chagrins et mes joies.