Page:Tannery - Pour l’histoire de la science Hellène.djvu/129

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qu’en raison de sa subtilité et de sa légèreté, il fait effort pour sortir, alors le déchirement occasionne le bruit, tandis que la dilatation fait illumination dans l’obscurité de la nuée. — 7. Le vent est un écoulement d’air, dont les parties les plus subtiles ou les plus humides sont mises en mouvement ou dilatées par le soleil.

14. Aétius, III. — 10. Anaximandre : La terre est semblable à une assise de colonne, dont les plans… — 16. La mer est un résidu de l’humidité primitive, dont la plus grande partie a été desséchée par le feu, et dont le reste a été modifié par la chauffe.

15. Théophr., fr. 23 (Alex. in meteor., 91 a). — Une partie des physiciens disent que la mer est un résidu de l’humidité primitive ; l’espace autour de la terre aurait été occupé par l’élément humide, dont le dessus, vaporisé par le soleil, aurait produit les vents et amené les mouvements du soleil et de la lune dans l’intervalle des tropiques, comme si ces astres s’arrêtaient et retournaient, à cause de ces vapeurs et exhalaisons, pour en trouver toujours en abondance ; la mer serait ce qui serait resté dans les endroits creux ; mais le soleil continue à la dessécher, elle diminue toujours et un jour tout sera sec. Ce fut là, au rapport de Théophraste, l’opinion d’Anaximandre et de Diogène.

16. Théodoret, V, 18. — Anaximène, Anaximandre, Anaxagore et Archélaos ont dit que l’âme est de nature aérienne.

17. Aétius, V, 19. — Anaximandre : Les premiers animaux naquirent dans l’eau, recouverts d’une écorce épineuse ; ayant pris assez d’âge, ils montèrent sur le rivage ; l’écorce se déchira et, au bout de peu de temps, ils changèrent de vie.

18. Censorinus, IV, 7. — Anaximandre de Milet croit que de l’eau et de la terre échauffées sortirent soit des poissons, soit des animaux très semblables aux poissons, dans lesquels grandirent en même temps des hommes qui y restèrent retenus comme des fœtus, mais jusqu’à leur puberté ; alors seulement l’enveloppe se déchirant, sortirent des hommes et des femmes capables de se nourrir.



FRAGMENTS


1. Aristot. (Phys., III, 4). — Tout est principe ou vient d’un principe ; mais de l’infini, il n’y a point de principe, puisque c’en serait la limite. Il est de plus inengendré et indestructible, et en