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LES CAPTIFS , ACTE IV, SCENE ll. 7, I Erg. Vous croyez donc que e’est pour moi que Erg. Remerciez-moi bien plutôt de l`hen. Je parle? reuse nouvelle que je vous apporte du port. Main- Heg. Ne vous y trompez pas, mon cher. Chez tenant je suis à vous et ii votre souper. moi, vous ne grugerez rien des bonnes choses que Hég. Allez , vous êtes un fou. Vous venez trop vous venez de nommer. Ne m’apportez, je vous tard. prie, que votre appetit ordinaire. Erg. Si j’étais venu tantôt, vous auriez été plus Erg, Et moi , je parie que vous allez vous mettre fondé à me tenir ce langage. Ouvrez votre cœur à I ' · .· - ~ en frais, quand meme je m y opposerals. a joie que Je vous appox te. Je xieus de voir arriver Ileg. Moi? A au port par la barque publique, votre fils Philopo· Erg. Vousmeme. A ’ leme, vivant, sauf, et bien portant, accompagné Hég. Vous êtes done mpn maitre à present.? de Plnloerate, et de Stalagme, cet esclave qui s’en· Erg. Non pas votre maitre , mais votre meilleur fuyant autrefois de chez vous, vous enleva un fils ami. Voulez-vous que je fasse votre bonheur. âgé de quatre ans. Hég. Vraiment oui plutôt que mon malheur. Hég. Que le ciel vous extermiue! Vous vous Erg. Donnez-moi votre main. moquez de moi. Ilcg. He bien! la voila. ' I _ Em. Puisse la gourmandise, cette divinité des Erg. (prenant la mam d’Hegzon)Tous les Dieux parasites , s’identiiîer avec moi, comme il est vrai vous sont favorables. que j’ai vu .... Ilég. Je ne sens pourtant rien (1). Hég. Mon fiis? Erg. C’est que vous n’êtes pas dans un sentier Erg. Oui, votre iils et mon génie tutélaire. épineux; je ne m’étonne pas que vous ne sentie:. g,«jg_ Et mm, captif dqgigdcp rien. Ordonnez l0uj0urS de [Jré[J3t€I' le \’3S€ [JOUY Erg. J’en jure Apollon. un sacrifice, et de vous amener le plus gras de VOS Hég. _Et mon esclave Stalagmus qui m’enleva agneaux. un fils? Hég. Et pourquoi? Erg. J’en jure par Cora (1) ? Erg. Pour le sacrifier. Hég. Y a—t—il longtemps? Hég. A quel Dieu? Erg. Oui, par Proneste. Erg. A moi. Car je suis au]ourd’bu1 pour vous Ilég. Il est arrivé? le souverain Jupiter. Je suis votre salut, votre for- Erg. Oui, par Signie. . tune, votre lumière, votre joie, votre bonheur. Heg. Vous en êtes sûr? Ainsi ayez soin de remplir la panse de ce Dieu Erg. Oui, par Frasinone. pour qu’il continue de vous être propice. llég. Songez-vous à ce que vous dites? Ilég, Vous me paraissez 3V0|l‘ faim. Erg. Oui, par Alétrie. Erg. Je m’en aperçois encore mieuvr que vous : Hég. Pourquoi jurer par des noms de villes har- et cela me regarde. bares? Hég, Cette iaim-la ne me fait MS S0¤ff1‘lI‘· Erg. Parce qu’ils sont aussi difficiles à digérer Err)- JG le Sal? d€P¤lS l0?3i€"}P$· f d U que le souper que vous me proposiez, HW- Que Juplœr Btmus CS Dieux tc cm] en en · l (ovine au nznium. ainsi que nrenesm, engin, Fi-usimm eg mmc (i) Il fallait sentir craquer ses doigts pour concevoir un bon 3U§U‘C' aulourafhui segul , Frosilonc , Heic apud me, Ergasile. Erg. Mean' me causa hoc oenses Agere ob mmtium : tanlum ego nunc porto a portu iibi boul. diem-E? BW Nuno tu mijn places. Heg. Abi stultus, sero post lempus ve Heg. Nec nihil hodie, nec multo plus tu hcic edes, ne fru- nis. stra sis. Erg. lgitur olim si advenissem , magis tn tum istuc dicerœ. Proiu’ tn tui quotidiani victi ventrem ad me arlferas. Nuno banc lœtltiam adcipe a me, quam fero : nam filium Erg. Quin ita faciam, ut te cupias facere sumtum, elsî ego Tuum modo in porto Pliilopolemum vivom, salvom, et so- vetem. · _ _ spitem 800 Hgg, [Agone? Erg. Tnlc. Hcg. Tum lu m1 igitur heruô BS. Viili in publica celooe , lbidemque illum adulesoentulum Erg. lmo bcuc voleus. 850 Alium una, et tuum Stalagmum servom, qui ahfugil domo, \'lri’ le iaciam toriunatum? Hey. Maiim, quam mîserulu Qui tibi subripuit quadrimum puerum üliolum muni. quidem. Heg. Abi in malam rem; ludis me. Erg. Ita me amubit san- Erg. Cedo manum. Heg. Hem manum. Erg. Di le omnes cta Saturitma, · 810 adjuvant. Hey. Niliil seutio. I Hegîo, ilaque suc me semper condecoret oognomine, Em, Non enim es ln senticeto, eo non sentis : sed julie Ut. ego vidi. Hey. Meum gnatum? Erg. Tuum gnutum, gg Vasa tibi pura adparari ad rem divinam cito. genuun mcuui. MYIUC üânllmfdfüui P1`°Pl`l“m» Pm€“m· ”"·’9· Cut? Eg'; Hey. Et cnplivom illum Alidensem'! Erg. ME: rév )\1rô)).w. Ut sacrutices. 9 _ I I N my “ I Ileg.E,t servolum Hey. Quoi dcorum. Erg. Mi, iercle . num cho 1 nunc Mwm Smmgmum’ mmm qui gmmm Subripuît., EW. NA sum summus Jupiter. mv Kôçœ, [dem ego sum salus fortuna lux laetitia, gn¤dlum· _ ', · , , . _ Proinde tu deum hdncce saturitate facîas tranquillum tibî. ”"9· J*`fm_d"è? È"9· Nil "V "P“·"~="”"l"· HW- lemt? E'r9· Hcg. làsurue mihi videre. Erg. Mibi quidem esurio, non Nll WV •-'·Y‘·"·°"· _ _ 816 mi Hwg. Corton"? Erg. Ni tcxv ‘l‘QOVO‘Wwv¤i· Hey. Vide, sis, Erg Ilvg. Tuo arhitrutu lneilc patior. Erg. Credo, consuetus Nvl -:6 Alàcpiov. pue:. 800 Hcg. Quid tu per harbaricas urbeis juras? Erg. Quin enim Hey. Jupiter te dique perdant. Erg. Te, hercle, mi irquom item asperœ ’st gratins Sun!. ut tuum victum aulumabas csse. Ileg. Vie ztnti tom.