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ne me tente pas. Ces biens sont un véritable esclavage.

Ezmo. Dites-moi, je vous prie, quelle est celle que vous prétendez épouser.


Még, Je vais vous le dire. Vous connaissez le bonhomme Euclion , notre pauvre voisin.

Euno. Oui, un brave homme en vérité. t Meg. C’est sa fille que je veux épouser,. point d`objections...je vous prie , ma sœur. Je prevois ce que vous pouvez dire... elle est pauvre... eh bien... elle me plaît pauvre comme elle est.

Euno. Que les dieux vous soient en aide!

Meg. Je l’espere bien.

Euno. Ne voulez-vous plus rien de moi?

Meg. Adieu, ma sœur.

Euno. Adieu, mon frère. (elle sert)

Még. Je vais trouver Euclion , s’il est chez lui. Mais lc VOXCI zje ne SEIIS d ou il revient.


Meg. Dites-vous que vous vous portez bien?

Euc. Fort bien à Vargent près.

Meg. Si vous avez l’esprit tranquille, vous avez tout ce qtfll faut pour être heureux.

Eucl. (a part) Plus de doute, la vieille lui aura dit quelque chose de mou trésor. Entrons je vais lui couper la langue et lui crever les deux yeux.

Meg. Que dites-vous donc là tout seul i’

Eucl. Je déplore ma misère. J’ai une grande fille sans dot à placer. Je ne sais où lui trouver un mari.

Meg. Ne parlez pas de cela, rassurez-vous, Euclion. On y pourvoira : je vous offre mes services.

Quels sont vos besoins 9 Parlez-,

Eucl. (dport) il me demande, quand il m’offrc;

11 s’aprête à dévorer mon or. I)’une main il tient
I une pierre et de Pautreil présente du pain. Je ne me
fie point au riche qui se montre tout à coup si généreux envers le pauvre. ll vous tend la mam avec


CÈNE H bonté; mais c`eSt pour vous eolacer. Je connais ces S · polypes qui roogent tout ce qu`ils touchent. Méq. Daienez nfécouter un instant J’ai deux NIE ADORE. · . ° L . _‘ _ EUCLION ‘ G mots a vous dire. Il sagit d`une affaire qui vous Euc. J’avais en sortant le pressentiment que je intéresse comme moi. ferais une démarche inutile. J’y allais malgré moi. Eucl. (à part) Malheuroux que je suis! On ajcté 1`ii le chef de lu Curie, ni personne o’est veau dis- lc grapin sur mon trésor. (Test de cela qn’il veut tribuerlsrgent. Je mehàte de rentrer au logis r car nie parler;j’en suis sûr... pour quelque arrange- mon corps est ici , mais mon âme est la. (montrtmzf meut. Courous vérifier le fait. sa maison.) Mëg. Où courez-vous? Meg. (le mlziaail) Je souhaite le bonjour et Ent’!. Je suis ai vous tout de suite; mais j’ai af- miile prosperités à Euelion. faire chez moi. (il entfre che: lui.) Euc. Que les dieux vous protègent, Mégadore! Még. (seul) Ma foi, si je lui parle d’épouser sa Még. Et la sante va-t-elle comme vous voulez. lille, il croira que je me moque de lui. La pauvreté Em:. (dport) Un homme riche ne parle pas à le rend si avare? ’ un pauvre avec cette politesse, sans quelque motif.. Eucl. (reverioiit) Les dieux veillent sur moi, Cet homme la sait que j’ai de i`or, voila pourquoi tout est bien comme ilfaut; rien n’est perdu. J’en il me salue d`un air si gracieux. suis quitte pour la peur. Mais avant d’eutrer j’étais Hun. Dic mibi, qoœso, quis ea ’st, quam vis ducere ux0— Meg. Pol, si est animus œquos tibi, satis habes, qui bene rem? Msg. Eloquar. wilom colas. (mgsijrr hmm senem liucliofiem cx DTOXUDÈO Dmluerculllm? E tw!. Anus, hercie, hole iodicium fecit de euro z pgrgpigue Em;. Gnovi, homiuem iiaud malnm, mecustor. Meg. iüjus palam ’st, N5 cupio üiiam Quoi ego jam linguam prwcidam, atque oculos ecfodiaru Virgineiu mihidesponderi : verba ne facias, soror. 170 domi. 5cm quid dictura es 1 banc 8852 ptlilpefem 1 YIM! Dàüpüf Meg. Quid tu Solus tecum loqucre? Buc!. Meam pauporjgm planet. _ conqueror. Eun, 01 bene vortant! Meg. Idem ego Sp®l’0· EMM- Qllld DW Virgincm habeo grandem, dote cassam, atque iulocabiiom, num: quid v is? Meg. Vale. u _ Neque cam queo locarc quoiquam. Meg. Tace : honum habe Eon. Ft tu . fram (-wi Mea Ee¤ ¤¤¤v¤¤1=¤¤ F¤¤l¤¤¤¤¤· animum, eocuo : si domi _ _ _ Dubitur: adjuvabere a me 2 die, si quid opu‘st, inpem_ mo Bt: sed eccum: nescio onde sese homo recipit domum. Enel. Num petit, quom poliicetur : iniiiat aurum. ut de— voret. SCENA SE(][]NDA_ Alteru manu ferl lapidem, puncm obslental, allers. Nemini credo, qui large blandu’st dives pauperi. EUCLIO MEGADOHUSÀ Ubi manum irijicitbcxiignc, ibi unerat uliquam zamiam. ’ Ego isios nnvi polypos, qui, ubi quid tetigcriiit , tenent. les Enel. Prœsagihat mi animus, frustra me ire, quom cxibam Mïy- Du mihi uperam purumper : paucis, Eueho, ‘st qucu 1 _ |75 e volo p illmîîmbibam invilus: nam neque quisqnam Curiaiium De çuomum re udpellure, meu et tua. Èiwl. Hel misero Venit, neque magister, quem dividero argcntum oportuit. mllllî _ _ · None domum properare propero : nain egomct sum hein; À¤1’§\¤\ ml 1¤l¤5 h11l`D¤§¤ï\1¤-1 `bîî ¤U¤C luc wm 1’6III \’0l| , zmimus dümî ,5L sum . , . . Meg. Salvos atque fortunatus , Euclio. semper sies. Mecum adxre ad pactionem zverum mtervisnm domum. Enel. ni te amont, Mvgadore. Meg. Quid tu? rceten’ atque Meg;. Ouv Mus? Eur!. Jam ud te r•:v0rt¤r= namuue est, quad ut vis vales? iso visam domum. (sun uamam.) ‘ 200 Engl, [m-ursuml Non temerarium ’st, uhi dires blnnde aûpei- Meg. Credo, edepol, ubi meotionem ego fecero de hlm, lat pauperem. Mihi ui despondmt , sese ai me derideri rebitur. Jam illic homo aurum mescit habere, eo mosalutat blandius. Ncque illo qulsquam ’st alter hodie ex pnupnrlate parcior. M-g. Ain` tu te valero? Eucl. Pol, ego hand a. pecuuia per- Eur!. Di me servant, salva res est : salvom ’st, si quid non lime. peril.