Page:TheatreLatin1.djvu/147

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120 PLAUTE. .i•'ta!. C’est moi qui suis ton serviteur. ni les jeux Olympiques offrent rien de plus divertis- Olymp. Voilà qui est bien. . · sant que le tour qu’o11joue là dedans au bonhomme sm:. Je ren supphe, mon peut Olympion , mon et a son campagnard. Ils courent tous dans la mai- père, mon patron! son. Le vieillard crie dans la cuisine, et barangue les Olymp. Oh! vous avez raison. cuisiniers: « Que faites-vous donc auj0urd’huiP Si Stal. Oui , e suis ton esclave. vous avez quelque chose de prêt servezaious-le done , Olymp. Qu"a1-je besoin d’uu aussi méchant ser- Vous dépêchcrez-vous? Le souper devrait être prêt viteur? I ' depuis longtemps. » Le fermier couronné et vêtu de Stal. Eh quoi I ne veux-tu plus me retrouver main- plane se promène pompeusement paré. Deleurcôtéles tenant? emmes sont dans les chambres à coucher, occu ' Olymp. Attendez que le souper sort crut. a la toilette defecuyer Chaljn, qu’el1es vont présenter Stal. Dis-leur donc d’entrer dans la maison. à Olympion au lieu de la chère Casina, sa future. Olymp. (aux cuisiniers) Allons , entrez vite, et Mais elles gardent à merveille le secret du complot: dépêchez·vous. d’autre part, les cuisiniers font tout ce qu’il faut Stal. Je serai bientôt à la maison : faites-moi un pour que le vieillard n’ait rien à souper; ils renver- souper à donner une indigestion. Je veux souper sent les casseroles, jettent de 1’eau sur le feu. Ils gaiement et bien. Le régime des Barbares (1) ne me secondent les intentions des femmes de chambre, convient pas. Allons, Olympion, va vite; et moi, je qui veulent que le bonhomme s’en aille à jeun, afin reste ici. Ma servante vient de me dire que Casina de se remplir la panse tout à leur aise. Je connais était armée d`une épée dont elle veut me frapper, mes deux commères : elles mangeraient bien la ainsi que toi. l charge d’un bateau... Mais la porte s’ouvre. Olymp. Je sais cela, n’y faites pas attention. C’est ~ un jeu : je connais ces deux méchantes femelles. SCENE U- Pourquoi ne pas entrer avec moi à la maison? STALINON, PAR-DALISCA• Stal. Je crains quelque malheur. Va devant; et « , _ _ mis le pmmm. ce qui se passe là d8d,mS_ Sfal. tzr sczfenmw, dans hnténeur.) Ma femme, Olymp. Ma vie m’est aussi chère que la vôtre. S1, "°“S mms b*°D· "°“S $°"P‘*mz_ alfcc la °0mP¤€î1î8 SML ya dom, des quo le souper sera prêt. M01, je souperai à la Oly?ïlp· Sl VOUS le voulez bien, j’cnt1‘e1‘a.l avec camljlagêei C3; J9 veu; 3C00m‘p8igD01‘ le nouveau muS_ marie Son pousc. C 00I11]Z\lS a corruption des · hommes, et je crains un enlèvement. Amusez—vous

   bien. Mais pressez les deux époux de partir, afin

·. · , que nous amvions au jour. Je reviendrai demain SCENE PREIMIEBL" et j’espère bien, ma bonne, que nous ferons aussi ml PARDALISCA. fesëïd ( _ Z) C _’ _ . . . . . GT . lil Pa? C que _}&1 pré 'li Hl'I'lV€. Nos Nom J9 U6 CMS lm que ICS Jeux Ncmœns (2) oommères ont forcé le bonhomme de s’en aller à (x) La seunem des anciens romains opposée à la sensualité des jeun Grecs. (si) Nemee, aujourd’hul Tristena; Olympic, auîourd’l1u.| ` , , Longanico en Moree. swf- Que f31S·l'l1 lil? Stat. Intro ergo abeanl. Olymp· Properü, l5il·0 lnlrûlllê, et Properate; oœnam jam esse coetnm oportuit, ii cito deproper aw · Villicus heic autem cum corona, candide I Stat. Ego jam intus cro zfacite cœnam mibi, ut ebria sit. Vestitus , Iaute exornatusque amhulat. 700 Cœnare lepide nitideque volo; nihil moror bnrharico ritu lilas autemin cuhiculo armigerum ornant [mulieres], [Vive-re. Quin] etinm 1, sis : ego lieic habito. Olymp. Num Quem dent pro Casina nuhtum nostro [villieo]. quideiu ’s\ Scd uimium Iepide dissimulant [gamelium] Certum , quod morœ sit ‘?... Stal. [Gladium U 685 Fore hujus, quod futurum ’st :~digne aulem coci pmcula] Casinam lntus haben: ait, qui me nique lc l¤\’ll·€|· Nimis lepide ei roi dant operam , ne cœnet sgnex, 7os Olymp. Solo: sic sine habere; nugas agunt; gnovi ego illas Aulas pervommt Iigncm resünguont aq,m_ malas mcrccis· lllarum oratu faciunt zillœ autem sunem Quiq , tuli tmodql mecum domum. Stal. At, pol, malum me- Extrudere cupjuntincîlgm ex œdjbus, uo. u mo 0, Ut ipsae solœ ventreis ' tendant suos. Perspicito prius, quid inlus agatur. Otymp. Tam mîhl mea Gnovi ego illas ambas cstrices; wrbitum clbi 770 vita, quam qt:] (1 Ol Si t Im Ccrnœsc possunt. Sed aperitur ostium. Tlbî cara ’st. Sm . erumi mo o. ymp. u ju ini- bitur tecum. ’ 690 SCENÀ SECUNDA. . ACTUS QUARTUS. sramivo, PARDALISCA. (nd n e l Y. n ,) SCENA PRIMA. Sm!. dxor, vos tamen cœnabitis ; • P ALISCA Oœna ubi eritcocta : ego ruri cœnavcro. ° · Nam novom marilum et novam nuhtam volo Nec, pol. ego Ngmgœ gggdo, ngqug ago Olympia, Bus p|‘0S6qLll, gllovi l'l0|Dl|`lIlm ll'l0l’85 m·ûlCllCO8, H5 Nequü üâttuâm llldüëlôm festives MII , Nc quis eam abriplat : facite vostro ammo volup, Quam mjc julug num lmliljoahilcig Sed propcrate lstum atquc istam aetuturn emxttore, sent nostro et nostro Olympioni villico. Tandem ul veiuamus luci : ego cran hein cro. omnois fesàinrmt intus tous œdîbus; 605 Crus habuero, uxor, ego tamen convlvium. sans; in c lina clamat, hortalur coeos: Pard· (ui mczimrer. ) Fit, quod futurum dlxi zinoœmttnm se- » Quiu ngitls hodin 7 quin duits, si quid. datts *1 oem 799