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LES BACCHIS , ACTE III , SCÈNE IV. 1 37 Vous accuscz à tort Pistoelèreg ce qu’il fait n`est que I déshonore tous, vous , moi et sa famille, par ses pour obliger son ami et tenir une promesse. Il honteux excès. n’aime point cette femme , soyez-en sûr. . 1.yd. Ainsi , pour bien remplir la promesse qu’il a SCENE IV~ faite à son ami , il faut qu’i1 presse cette femme con- tre son cœur et en reçoive mille baisers? Ne pouvait- MNÉSILOQUB il pas s’acquitter de sa commission sans lui caresser Je ne sais vraiment qui , de Baechis ou de mon le sein, sans attacher ses lèvres aux lèvres de labelle? ami, me font plus de mal. Bacchis le préfère-t-elle Jerougis d’une autreliherté dontj’ai étéle témoin; et à moi? Qu’elle le garde: j’y eonsens. Mais il lui je ne puis dire jusqu’où il a porté Pindécence et la en coûtera aussi cher qu’à moi. Je veux être aban- passion. A quoi bon tant de paroles? Je n’ai plus d'é· donné des dieux , si je ne lui ai pas donné mille lève , vous 11’avez plus de camarade (montrant preuves de mon amour. Je ferai en sorte qu’i1 Philomène}, il n’a plus de fils. Je regarde comme ne se serve pas d’e|le pour se moquer de moi. mort un homme qui a perdu l’honneur. Que dirai-je Je m’en vais chez nous , je déroberai quelque · de plus? Si j’avais assisté plus longtemps à cette chose à mon père pour en faire cadeau à Bacchis. scène, j’en aurais encore vu davantage , et beaucoup Je me vengerai d’elle de toutes les manières. Elle plus qu’il n’en faut pour moi et pour lui. sera à moi, dussé-je réduire mon père à la men- Mnés. (à part.) O mon ami , tu me désespèresi dicité. Mais suis-je bien dans mon bon sens? et est·ce que je ne tuerai pas cette femme? J’aimerais est-ce bien la ce quc Je ferai? 0111, _]’en suis bien mieux périr moi-même de la mort la plus affreuse. Sûlï MMS j,îllm€1`€ll$ mieux d8V811î1` le flcrnîêr des On ne trouvera donc pas un ami fidèle à qui l’on mendiants , que de lui voir une raclure de plume puisse se confier? acquise à mes dcpeus. Je ne serai pas sa dupe. Je Lyu'. (à Philoxène. )V0yez-vous comme il déplore veux rendre a lTl0I.l pere tout l’or que fai rapporté : ~ les désordres de votre fils , de son camarade ! à quelle alors elle viendra m’agacer quand je serai à see et sans douleur il est en proie! ressource , mais ce sera peine perdue; c’est comme Phil. Je vous prie,Mnésiloque, soyez son guide, si elle caressait un mort dans sa tombe. Je veux rameuez-le à la raison , conservez-vous un camarade , mourir d e misère plutôt que de lui faire le moindre et à moi un fils. cadeau : c’est décidé; je rends l'argent à mon Mnés. C’est tout mon désir. père. J e le supplierai de pardonner à Chrysale , qui Phil. C’est vous que je charge de ce soin : vous, n’est coupable qu’à cause de moi; de ne point le pu- Lydus , suivez-moi de ce côté. nir pour cet or qu’il ne lui a dérobé que dans mon Lyd. Je vous suis; mais il serait plus sage de me intérêt. Mon devoir est de prendre la défense d’un laisser avec lui. ami qui n’a menti que pour me servir. (A ses escla- Phil. (Pest bien convenu , Mnésiloque. Veillez ees.) Vous autres , suivez-moi. (ll entre dans la sur lui, et tancez vertement un malheureux qui nous maison.) I Quemêqmodum ’st : lu Pistoclerum falso atque însontem SQENA QUABTAR s. Nam ille amico et benevolenti suo sodali sedulo _ MNESlL0CBUS· Rem mandatam exsequitur : ipsus nec amat; nec tu creduas. lnmîîlûtèm mmc utrum credam inagis Lyd. ltane oportet rem mannlatam gerere amicl sedulo, 531 Südülümnü 855% 8¤_B¤¤¤h|d€m « l|l¤¤!'U1¤îl 8d¤10d¤¤\ ’5?·· 655 Ut ipsus in gremio osculamem mulierem teneat sedens? mu'? EXOPWVÉ PGUUS7 hübfëlâ 0Dî¤î¤8 SU Nu|lon’ pacto res mandala potest agi, nisi idemidem Na lU¤_î|l\1¢l . _hç|'Cl€; Cum malo f€CiL·· mw- Manus ferat nd papilles, labra a labris nusquam abferat? Nam mlm dlvml mlD€|"am_¢ll[l5G¤¤m C|'€d¤6t» Nam alia mcmorarc, qua: illum faoere vidi, dispudet : 635 Nl ESO mam BXCPJPIJS Pllmmlâ Dl¤¤P<ll[€·-· amo- Quom manum sub vestimenta ad corpus tetulit Baochidi , ESO mlm Mlm d‘(f**' nacmm · (iufm _d‘*"d"}t·_ _ 660 Me prœsente, neque pudere quidquam! Quid verbis opu `st? N¤¤3¤1¤¤· d'-"l*“"‘ [b° ···· Will" al‘•ll}"ï 9*-‘b"Pl¤¤1 PW"- Mihi discipulus, tibi sodalis periit, huh: lllius. Id lëll dülw · C80 1Sl¤¤¤ multls ulciscar rnodls : Nam ego îllum periisse tluco, quoi quidem periît pudor. Adm €$0’l"‘*m Wgam Usque -··· Pt mendlœt mais PM"- Quld Opu ssi vernis? si obperm veucm pmmspu. modol MO Secl satin ego ammum menue smœra gero, un opium-, illius nispeaanaa imm esset major copie ; Om ed hum ¤1¤f!¤¤¤ lm h·=··=· ~¤¤¤¤ ¤'¤¤¤r¤· M3¤l·>r" M Plus vitlissem, quam deoei-et, quam me atqug ille mquom $210 hhercle, ¤p2;¢:;.qulp•;tqgiàlM gîqaccerâo mam. foret. FU . qllam l D I1 I ea. uni Mmes. Perdidisti me, sodalis : egoneillam mulierem g=1¤¤·g1=*e··=·*¤fv¤~=· p:i(lp°nâ'°" Capitis non perdam? perire me mails malim modis. Neu imm I; lm! min wan. 0 là";?:?' .hl 5- Satin’ ut quem tu habeas fidelem tibi , aut quoi credas, ne- D2:;`:;: gd Fyuàzrâî “;§';“;'m‘;c'ah;°[:’¤'; sami ’° scies? ' 64:. . ". ° . . i · . . lit m'hi'n. l i l bll db` Éya, vides, ut œgre patuur gnatum esse conruptum tullm . Ta; qàomlmqg fiiggemliiiiz Siiiiâsapeterêiîri num wdalemi vt mms Sega cmclat ¤=s¤*¤·*·¤·=1 Quam sl ad sepolcrum morluo dlcat ]¤cum· Phil. Mnesiloche, hoc tecum orc, ut illius animum atque Sad antequam ma unquam megs opmenms 515 inëenîüm !`€B“• Bamenta fiat gravier, ant propensior, Servo tibl sodalcm, et mihl filium. Mnes. Fuclum v0I0. Mori me malim excmoialum inopia. Phil. lu be ergo hoc ouus omue inpono. Lyde, sequere bac Profecto slabile e’st me patri aurnm ruidere. me. Lyd. Sequor. 5.30 Eadem egoralio , Chrysalo causa mea Melius esset, me quoque une si cum illo relinqueres. Pater ne noceat, neu quid et subcensent EM 1>Mz.Aanum=si. Mnanoene, em, et concastiga hominem l:9¤ cana de ¤¤5¤t· «z¤<><1 wm \¤¤•¤¤=g;¤¤S;¤:w · pi-05,, am 1 Iizrquom s Imc consulere,qul ·u Qui dedecorat Ie, me, amlcos atque allos flagitiis suis. Mcndacium nunc dixit: vos me sequimmi. (miaiian ama-.)