Page:TheatreLatin1.djvu/183

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lse PLAUTE. Sil. Je pourrais Pespérer, si je trouvais le méde· Si!. Qu’y a-t-il? cin qui seul peut me guérir. La courtis. Il faut fcindre d’aimer. Car si vous Qynzn. Tu le trouveras. aimez vérltalilement, vous pensez plutôt a celui que Sal. Que ce mot est desolant pour une amante!... vous aimez qu’à vos intérêts . Tu le trouveras! Le voilà , e`est le’m0t queje déslïü, Si!. Mais il a juré devant ma mère qu’il m’épgu- que mon coeur demande. Mais cest la faute de mo serait. Et maintenant le perlide va se marier dans faiblesse si le chagrin nfaccable. Je soupire trop son pays avec une parente de Lem nos, qui demeure ardemment epresule seul mortel avec qui je veux ICI près. Son père l`y contraint 2 et ma mère est ir- pagggr ma vie entiere. ` I ' · . Tlîéü CONTE moi, ptlroe qtloje lllûi pas voulu retour. (jgnm. Ce vœu, chere Silenie, convient a mer- ner auprès d’elle, quand j’ai appris qu’il allait veille à une dame romaine , qui n’aime qu'un g épouser une antre femme. honpngz qui ne passe Sit vie qll'avec un homme, Co?/NiS. Le parjure ne coûte ricn à l’amgur_ cgfu; qu glleaeponse; lll£llS UIIB courtlsane ressemble bl]. (Cl Z6! C0u1'ÉîSOIt8·) Permettez à Gymnagic, je à une ville : sa fortune dépend du grand nombre vous en con`ure,de rester icin-ois hm-5 Om _ J p garder d’homn}es qu’el|e rassenible dans son sem. la maison : ma mère nfappello auprès d’elle. Si!. Ecoutez les motifs pour lesquels je vous ai La courtës. Quoique cet arrangement me gêne et appelées auprès de ITl01· Mil mere, qui Sait bien que me fusse t0rt,j’y eonsens. je ne venxlpoint passer pour courtisano, s’est prêtée Si!. Ce procédé est d’une véritable amie. Mais loi , à mon desir; elle m'a permis de vivre avec Celui que Gymnasie , si Alcésimarque vient en mon absence, j·",m,,_ ' . g ne lui adresse aucun reproche violent. Quelle que soit La pourris. Elle a lfait une sottise. Est-ce que l sa conduite à mon égard, je le chéris. Reçois-le mug n avez pas eu de lnnsqn avec un autre l’lOl1l|ll€i' l iïilllllülllëllltëlli , _|e te prie 2 ne lui dis rien (lo dés;)- Sil.,·&vee aucunautrequAlcesi|1iarque.Nul autre l i)ilQ63l1lI..,bî0Il«'1 mes clefs, prends tout ce qu’il te que lui n a porte atteinte a ma pudeur. faudra : _} ai besoin de sortir. ' La courlis. Comment s’est-il insnnxé aupres de Gymn. Que de pleurs tn m’as fait répandre! wus? ` 3 I · A · Si!. Chère Gymnasie, porte-toi bien, Sal. Ma mere m avait conduite aux fetes I)1ony· Ggmn. Prends soin de toi : est—ee que tu vas siennes. Nous retonrnions chez nous... Il me re- sortir dans ce négligé? garde. . me suit secrètement jusqu’à la maison. Si!. Il convientà nia douleur. Bientôt il sïntroduit auprès de ma mère etdc moi Gymn. Relève dn moins ta robe. par ses lionuetetes ses bons proeedes et ses pré- fil êLa1sse-la trainer J ai peine a e t i .,—,, , .. ‘ ..." ` `n1 raner sents. lI10l·fl] me. Ggnm. Je voudrais avoir un homme comme lui... Gymn. Fais comme tu voudras. Adieu, porte- je vous le retournerais de la bonne façon. toi bien. Si!. A qu-oi bon tarn de paroles? Je commeneai à Si!. Si je le pouvais, je le voudrais bien. (Elle l’aime1‘; et il fit de meme. s'en va.) La courtis. Bonne Stléuiel Gymn. Ma mere, avez-vous quelque chose il me Gymn. Bono anime es, eritisti morho melius. Sl!. Conilrlam Lon. Adsîmulare amore oportet : nam si ames , rxtempnlo fo,-6 , _ U 75 Melius illi multe, qucm ames, consulas, quam rel tuœ. sl medicus vcniat, qui huîe morbo î`ü0¤\'€ mtdlclûëlm P0l¤$t· Si!. At ille coneeptis juravît vorbis apnd mat rem menm , too Gymn. Vvnieh Fil- $DlS¤¤¤1 îstud ümüüü est ‘·'€Fh"m» v0' Me uxorem ducturum esse: ei nunc alîadncenrla’st domum, niet, nisî vend- _ _ _ Sua oognalu Lemnlensis, quan habitat Ileic in proxnmo. Seul ego mea culpa et stultitia pejus rnzsera maceror; Nam cum peter e-jus subegit : nunc moa mater irata est mihl , Qnîs agolllum unum mihlexoplëlvl q\·1¢¤l¤ œïülëm ll€3€¤‘°m· Quia non vedierim clomum ad sc , postquam cam rem reset- Gymn. Matrunœ magis eonducibile est istuc, mea Sitenîum, verim , Unum ,,mm;_ si com eo aatatem exigere quoi uubiü ’Sî S; Bam nm;-om nucmrum ease allam. Len. Nihil amori inju- l¤€i· rium’st. M5 V9¤'¤¤'¤ mlm mermlx f°:,l“"" cît °PP dl "î:Pm‘}‘È‘É· Si!. Num; tc amalm, ut banc hoc triduum solum smas ï;f;"HP°l€*glî)‘§";1i';“à3’?i‘;l‘;î.î°;î_ï;îa'3;P'2à;î'°è,0( mr Esse hcic , ct servare apud me: nam ad matrem arccsslta sum. Z. OCV ° I, ii ’iIt'4 t . .,. |«. ' I . · Nam mea matciir, quia ego nolo me meretrieem dicter, S5 Lmhgïlaâïfâm m' l àmd fr tmû Mm mdlmm ‘ et dem Obsecuta est. de ca re gessit morem morieearœ mini , , . ’ . . . _ , . Ut nic, quem ego amarem graviler, sineret cum eo vivcre. F“°*î:;;l Sm Fans bcmgœ et amlœ ' sed m* œmnaslum I'e"`v?:::]œ’ ocasion tem : sed tu en uuquam wm qumuam Si me absente Alcesimarchus veniet, uolito acriler Ill) Consnevistl? Si!. Nisi qnîclom com Alcesimarcho, uemlne: Emi lzgâlnaœ ‘ uwt °"g“ m° °“ ”‘°m“”* mm °°*`d' °“ Ii‘i . il'·li l 'l i i. . “ · . . Neqàübîsérâlt am mwm m H il us qu mmm 1 lm nu I Leg,) Secl, amabo, tranquille; ne qunl , qnod llll dolent, dlxerls. ` ’· · ,· · · · Adcipias claveis, si quid tibi opus crit promtu, promiln. Quo ls homo ll`|SlIlU3Wlt pacto se ad te`? Szl. Per Dlûilyâlll T . ., . ._ i E . _ Mater pompam me spectaïum quit z dom rouctplilgmum _ Lgf) lgëql ûégmlt. Ut mi 11 cxcxvlst laerum s? Srl. Gym- conspleillo conseouztnkt c uncu um me usque u orcis. ‘ 1 · _ _ , Inde in amieiliam insinunsit cum maire et mecum simul , B*mî:[;B|“· G?/”'· Cum t°• mmm ' Slœme mmumhh 01)::; Blanslgpîii qzqpcrnbus , nloms. Gymn 'uiln islum xomini-qi Ibis? Su, mmlmdas fortumg œquom M Squaloœm ww'. 7 , • · · Ut ego illum vorsarem! Sin. Quid 0pu*st verbis7 consueiu- Gym; Àlflïfllm Pm Suâwllè 5**ll“m· si SMC t"ah‘¤ q“°m mm, e omel ro · · ‘ (knpiamarmcnntra ego lllum, et ille me. Len. 0 mea Sile~ I Gywfh QUBFGO îlü üllî lllbëlv vülü Wim 8¤l‘/9- SW $1}*0* nlum. Sit. Quid est? Mm . Vf ¤¤· (^l>1*~)