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LA CORIILLE, ACTE II, SCÈNE Ii. usa , F , . , . .: . Alcés. Que les dieux m exterminenta. Alcés. Que la fceonde Cybele, son meule,. Mel. (l‘mter1·on2punl.) Que tous tes vœux s’ao- Mél. Dites donc, sa mère. oomplissentl Alcés. Que Junon sa fille , et Saturne son oncle. Alcés. Si yépouse Jamais la femme que mon père et le souverain Jupiter... Vous me troublez, et c’est m’a destinée! votre faute si je me trompe... ‘ Mél. Et moi, si je te donne jamais ma ülle! lllél. Continuez. Alcés. Souffrirez-vous que je manque ài mes ser- Alcés. Connaîtrai-je enfin vos intentions? ments? Mél. Continuez de parler;je ne céderai pas; c’est Mél. Sans doute , plutot que de me perdre moi- un point décidé. même, et de livrer ma lille à votre risée. Allez .4/cés. Puisqu'il en est ainsi, que Jupiter, Junon, chercher quelque autre qui se fic àvos serments. Al· Saturne... Je ne sais plus ce que je dis. M’y voici. césimarquc, vous avez rompu la paille avec nous (1). Apprenez, femme, ma résolution. Fassent tous les Alcés. Faites-en l’essai encore une fois. dieux grands et petits, même les dieux de la ta- Mél. Je l’ai fait, et il m'en coûte assez cher. Ille. que Je nc puisse de ma vie embrasser Silénie , Alcés. Rendez-la-moi. si Je ne coupe aujourd’hui même la tête à vous, à Mél. Je vous rappellerai un vieux proverbe qui votre fille et à moi; si demain ii la pointe du jour me vient ici à propos. Ce que j’ai donné , je voudrais vous n’êtes pas mortes toutes deux , si dans une troi- ne l’avoir pas donné: mais ce qui me reste, je le Sleme expédition je ne tue pas le genre humain garde. ‘ tout entier... Ou bien vous me renverrez Silénie. Alcés. Vous ne me la rendez donc pas? J’ai dit tout ce que je voulais. Adieu. Mél. Vous faites la réponse vous-même. Mel. Il sort furieux. Que ferai-je maintenant? Alcés. Vous ne me la renverrez pas? Si ma lille retourne auprès de lui, ce sera encore une Mél. Vous savez maintenant ma volonté à cet autre affaire. S`il prend du dégoût pour elle, il la égard. chassera dès qu’il aura épousé cette femme de Lem- Alcés. Elle est donc inébranlable dans votre es· nos. N’importe... Je vais le rejoindre. Empêchons- prit? , le de faire quelque folie : il faut y prendre garde. Mél. Je ne pense même plus a cela; je ne prête Enfin , puisque la lutte entre un pauvre et un riche seulement pas 1’oreille ai ce que vous dites. ¤’€Sî· jamais égale, j’aime mieux perdre ma peine Aleés. Vous ne m`écoutez pas! Que faites-vous que ma lille. Mais quel est cet homme qui court donc? · ainsi dans la rue? .l’en suis tout émue... Cela m’ef- Mél. Béüéchissez au parti que vous allez prendre. fl`¤y€· La crainte est si naturelle dans ma situation! Alcés. Eh bien! que les dieux et les déesses in· SCÈNE H férieurs , supérieurs et moyens, que la reine Junon, · fille du grand Jupiter; que Saturne , son oncle LÀMpAmQUE_ 'l.’t `,·r'entl ,. .. .. . M8 C ES son pam " mm J ai poursuivi la vieille de mes cris par toutes ICS 0) 6,,,,, d,,;·i,,,.,,,miM_ rues: je l'ai mise aux abois. Mais comme elle Cl su ` Baud metuo, nejusjurandum nostrum quisquam culpitet: Alec:. Juuo illia et Saturnus patruus, et summus Ju- 'I‘u jam , sl quid tlbi clolebil , scies qua doleat gratis. piter... Alces. Di me perdant... Mel. Quodcumque optes, velim Tu me rleienis: propter le hœc pecco. Me!. Perge dicere. tibi contiogere. _ W5 Alccs. Anne ut etiam quid oonsultura sissciam? Mel. Perge Alces. Si illam uxorem duxoro mi unqunm, quam desp0u· eloqui. 9.46 dit pater! _ I - I Non remittam; deiinitum ’st. Alces. Enimvero, itu me Mel. Et me, si unquam tibi uxorem iiham dedero meaml Jupiter, Aim. P•:rlur¤re1u<=1>¤îî¢r¤¤? M¤l· Mduü ¤~l§«1u¤¤t¤f¤¤îüu¤· uaqoe me iam u sauimus, ua.,. qua aaeam , mms. Quam me meamque rem perlre et luditicuri txllnm. Jam solo : lmo, mulier, audi , meum ut scies seutentiam : Abi quœi-exe , ubi jurando tuo sans sit subsidi z 230 Di me omneis magni minutique et patellarii 250 Epic apud nos jam , Alcesimnrche, Gûnïteglàtî l¤S$EI€1¤`l· Faxint, ne ego dem vivos savium Sileniu, Alma:. Face semel periculum. Mel· Sœpe ieci, quod Iacturu Nlsi ego teque tuamque iiliam , rneque liodie obtruneavero, q\19l‘0|'· Poslea aulem cum primo Iuci cras nisl ambn obcîdem; Alccs. Reduc mihi iliam. Mel. Inter novam rem verbum l-lt equîdem, hercle, nisi pedatu tertio omneis ecllixero· usurpabo velus 2 Nisi tu iltam remittis ad me : dici quan volui 1 Vale. ( ¤¤î¤) Quad dedi, datum non vellem; quod reliquom ’st, non Mei. Ahiit intro iralus : quid ego nuoc agam? si redierit dabo. Ille ad hunc, ibidem Ioci res crit : uhi odium obcœporih Alces. Non remissura es mlhi1llam?Mël. Pro me responsa itiam extrudet, quom banc uxorem Lemniam ducet do- tibi. 235 mum. Alces. Non remittes? Mel. Sois jamdurlum omncm mmm Sad tamen ibn et persequur: amena ne quid facial, 1*-auto sententiam. opu'st· Alec:. Sal.l|‘t’ Ilbî lSlU(l in 00tdB Cèflllm `Sl. Mel. Qlllll Eg!) Pgglpgmgh quand;) œqua legs) paupcri cum divite 260 °°"l“‘?“'·“" Cluldum * _ _ Non licet , perdam operam potius, quem carebo lilin. NM1- @9901. lëîœc U-l¤ dm-il llullc in ¤¤'El¤ ¤'¤€¤l?l¤· Sed quis hic est, qui recto plates cursum huc contendil Alccs. Non . hem, quid ngum? Mel. Igltur animum advorte, suum? lil quid °·§¤5» WW- Et lllud paveo, el hoc Iormido : ita lola sum misera in Ames. et ita. me dl deaaque, superi nique inferi, et me- metu. dioxuml, 240 traque me Juno regina et Iovis supremi lilia , SCENA SECUN DÃ- ltuque me Suturnus pntruus e_lus... Mel. E(1«'l5lO|', pate!. Jlccs. Itaque me Ops opulenta illius avia... Mel. Imo ma- LAMPAm$çUS’ Ier quldem. Anum sectotua sum nlaniorc per vim;