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LE CUll(]ULl()N ACTE I, SCÈNE ll. 160 a Pal. Allons , jette vite cela dans ton gouffre, et Plléd. Parce queje suis privé de ce que j’aime. nettoie l’égout de la bonne façon. La vieille. Mon cher Phédrome, ne vous désolez Phéd. (à Palînure) Tais-toi. Ne lui dis pas`d’ln· pas , je vous prie. Veillez à ce que je n’aie pas soif , jures. et je vous amcnerai ici celle que vous aimez. ` Pal. .l’aime mieux en effet lui jouer un tour. P/ted. Je vous promets que si vous—me tenez pa- La vieille. O Vénus! si je réponds quelques gout- role, je plante une vigne comme un monument en tes de ce vin en ton honneur, c’est bien malgre mm- 1’l1onneur de votre gosier. Palinure , ne serai-je pas Les amoureux, quand ils portent des santes ou quand le plus heureux des mortels, si ma maîtresse vient ils boivent, ils t’en offrent toujours; mais moi _],61 ici? trop rarement de ces bonnes fortunes. Pal. 0 vraiment un amoureux sans argent est un Pal. Voyez comme cette vieille gueuse engloutit le bien triste personnage! vin purà pleine gorge! Phéd. Je n’en suis pas réduit la : mon parasite Phéd. Je suis perdu : je ne sans que lui dire pour doit arriver aujourdhui , et nfapporter de l’argeut. commencer. Pal. Belle espérance! Vous attendez ce qui n’ar· · Pal. Dites-lui ce que vous me dites là. riverajamais. Plzéd. Quoi? Plléd. Si je m’approchais de la porte en chantant Pal. Que vous étes perdu. quelque couplet (1) P Phéd. Que les dieux te confondent! Pal. Si cela vous plaît, Je ne le défends ni ne · f“’· *’*}î}‘“"î‘°" M Al1‘ Lîllîïî°$.îîî.’§;.¥‘àLî.l’Sî’l;Il‘1“°l‘*"}"ï"‘î.°· et met apr s avoz v . . OU a ai c angés. Pal. Qu’y a-t·il? est-ce qu’il ne vous convient pas? Phéd. (clwntanl) : La vieille. ll me convient fort. . . . . , . 0 porte aimable , si mon zèle Pal. Il me convient aussi de tenfoncer les cotes T8 dmgea de news, de présents. avec hâtolh _ A la voix d’un amant ûdèlc Pked. Tais-tot, ne Va pas... · À _ Ouvre ms ve,-mus œmp;a;S,,mS_ Pal. Je me tais. L’arc-en-ciel boit (1) ; il plcuvra Tombez vous meme, à ma prière, certainement auj0urd’hui. Verrous , opstacles des amours; I Plzécl. Lui parlerai-je à présent? R¢¤doz—mol votre prisonnière, pal. Que lu, d,,.eZ_v0uSp L’espo1r, le tourment de mes jours. Pkéd. Que je suis perdu, Maïs ils demeurent immobiles, Pal Allons dnesqe Mon amour leur adresse, hélas! à ' ` . , Des chants et des vœux stériles : fhed. Bonne femme , écoutez , 1l faut que tous sa- Lwsembœ airain mmtends pas. cluez que je suis un malheureux perdu sans tes- ` _ _ _ S0m·œ___ (zz Palznure) lllzus silence, tais—toi. La vieille. Et moi sauvée , grâce au ciel! Pal; Je *}*9 mlsw mon mi·llîl'€· Ql1’)'·î| l·îl? Mais qu’avez-vous? Quelle idée vous prend de dire Phffd- J slllïylls dll bl'lllt· LGS Votrous cèdent que vous êtes perdu? enfin a lI'l8S prieres. (1) Les anciens croyaient que Parc-en-clel se formait en tiS|>ll'àllÈ (ll Voy lllîl- l". FC- W- llll Illlflîlëf de Séville, où le comte chante les eaux des fleuves et des fontaines. sous les fenetres de sa maitresse. Lem Salvc, oculissnme homo. Patin. Age, ectuurle hoc cito Pftœdr. Tlbl nz ego, sl iidem sgrvns mecum ’ In barathrum , properc prolue cloacam; Phwdtt Tt\¤€· vllleilllf Ill`0 du rw Slâlüll Slîlîlîlâlll , 5'UHIE luo M5 Nolo huic maledicî. Patin. Faoiam igitur male poilus. Izs Gutturl sit monumentum. Qui me in terra zeque Len. Venus , de prune pmiliilum nm um nano , Forwvalus ent. Sl llla ud me lmet, Huud lulienter : nam tibi amanteis propinanteis, Palmure? Palm. Edepol, qui amat, si egct, mlsera adtici- Vinuxn polanteis dant onnneis : mihi lxaud satpe tur Eveniuut taleis hcrcdîlaleisz Palm. Hoc vide, ut Jtîrurnna. Phœrlr. Non lta res est; nam ennlido lngurgitat inpura in se merum arnriler, 130 Parasttum hodie adventurum cum argento ad me. xbo Fuucibus pIcnls!Phœd1·. Perii,l1err.le! lnxic quid prlmum Palm. Magnum inceptas, si id exspectas, quod nusquam dicam ` ’st. ` · Ncscio. Palm. Hem lstuc, quod milii dixti. Phœdrn Quid id Phœgï (gull'] 5l lllîlllllll lid î01'€l¤. atque obcentem 7 pam, est? r lu e , Palln. Periisse ut le dicas. Phœdr. Male tibi di faciant· N‘llll* ‘l§l0· ll€£llll*ll-ll>¤¤ = tlllalldo ego le video Palm. Din isti. Len. Ah! Patin. Quid est? ecquid lubet? laülllllàlalâl müïlllàü lim- llëlîp ¤¤1¤¢ lngenio. Len. Lubet. ce r. essu , eus,pessu , vos salulolubens lab Pulin. Eliarn milii quoque stimulo fodere luhcl te. l35 V09_îlll’l0» V0§ VQIQ t VOS D810, nique obsecro, • Pitœdr. Tacc , ooli. Palm. Taoeo : ecce autein blbit arcus; gîllœ âlllëlll-l Ulllhlilllgfogl amomissumi : plul-t ieoausa mea u n sr art. Credo, hcrcle, lxodie. Phredr. Janine ego lniic dico? Pulîn,. à\lbSl]l\.î`.·0h§8C\‘0, et mtttipe lstanc fgrag, Quid dices? uœ nn 1 misero amantl e ibit sanguinem. X60 Phœdr. Me periisse. Patin. Age, dice. Phœdr. Anus, audi ; gcc vldc ut pormlunt pessuli pessumi, hoc volo . ec mea gra ia conmovent se ncyus. sans te, malins sum mam. Len. M, pm, ego appuie llesnlcle nlhîll m€¤m_v¤¤ araünm fame. Servata : sed quid est, quid lubct perditum 140 Sm tacey laœj PM'"- T“‘l0« ll€l0l€¤ Clllld ESI? Phrzdr. Dioerc te essc? Pliœdr. Quia id, quod amo, carco. Semlo ¤<>¤¤l¤m·_ _ · _ _ Len. Pliazdrome mi , ne plora, nrnabo; tu mg Tîllldüm. €d€P0l, mlhl mûrlgttl pcssull llunt. IM Curoto ne sltiam , ego tibi, quod amas, jam huc a mam-