Page:TheatreLatin1.djvu/237

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2t(· PLA UTE. Pal. Quelle aventure? vu? et même elle est encore là, dans la maison voi- 5`cél. La plus scandaleuse. sine. Pal. Garde-la pour toi; ne me la dis pas. Je ue Pal. Quoi! elle n’est pas chez nous? veux rien savoir. Scét. Va-s-y-voir, entre dans la maison; car je ne Scél. e veux te Tapprendre. Je poursuivats au- demande pas que tu me croies sur parole. jourd'lim notre guenon sur le toit du voisin... Pal. C’est ce que je vais faire. Pat. Alors c’etait un vaurien qui courait apres I (Ilsor/.} une bête. . Seal. Je t’attendrai ici. (Seul.) Je vais me tenir en Scél. Que les dieux te confondent! q · sentinelle jusqu’à ce que la génisse revienne de la Pal. C`est't01 qui le mériterais; mais puisque tu prairie a Pétahle. Que ferais-je à présent? Ie mili- as commence, aclxeve ton histoire. _ taire m’a contié sa garde. Si je lui donne le moindre Scé!. En- regardant par hasard du haut du toit soupçon, je suis perdu asi je me tais et qu’il décou- chez le voisin, _]’a1 aperçu Plulocomaste qlll Pm- Vre l’aVentu1‘e, je suis encore perdu. Est-il rien de brassait un jeune homme queje ne connais pas. plus méchant, de plus effronté qu'une femme? Pen- Pal. Quelle horreur me contes-tu la, Scéledre? dant que je suis sur le toit, la voilà qui séchappe. Scél. Je l’a1 vu. Vraiment le trait est d`une audace... Oui, le militaire Pa!. Toi? est capable d’en faire sauter la maison, et de nie scél, Moi-même; de mes deuic yeux vu. I mettre en croix. Tout considéré, il vaut mieux me Pal. Allons donc, ce que tu dis I1 est pas vraiscm- taire que de périr misérablement. Puisje répondre blable, et tu n’as rien vu. d’une femme qui se livre elle-même? Scél. Je vois trouble , à ton avis? Pal. (revenant.) Scélèdre! Scélèdre! Pal. Sur ce point tu feras mieux de consulter le Scél. Qui m'appelle de ce ton menaçant? médecin. Mais sille ciel te veut du bien-, ne débite Pal. Est··il au monde un menteur plus audaciour pas Auue fable qui serait funeste a tes jambes et a que toi! Sous quelle mauvaise étoile, sous quels ta tete : car ta perte est doublement certaine, si tu auspices funestes es-tu né? ne supprimes ton méchant propos. sté!. Pourquoi? Scél. Quel est ce double danger? A Pal. Fais-toi done crever ces yeux qui voient co Pal. Je vais te Papprendre 1 d’ah0rd si tu accuses qui ne fut jamais. faussement Philoeomasie, tupériras asi tu dis vrai, Scél. Comment! ce qui ne fut jamais? comme tu es ctabli son gardien, tu per1raS encore. Pat. Je ne donnerais pas maintenant une mau- Scél. J’ign0re ce qui arrivera; mais je sais ce que vaise noix de toute ta peau. j’ai vu. Scél. Qu’y a-t-il donc? Pal. Tu persistes, malheureux! Pal. Ce qu‘il y a, tu me le demandes? Scél. Que veux-tu que je te dise, sinon ce que j’ai Scél. Pourquoi ne le demanderaisje point? volupe ’st convenisse. Pal. Quid jam? aut quid negoti, tac Primumdum, si false insimulns Philocomasium , hoc perte- sciam. ris' Scel. Memo. Pal. Quid metuis? Scel. Ne, het-cle, hodle, ltcrum: si id verum 'st, tu et custos additus perîi-ris. quantum heic familiarium ’st, Seal. Quid fuat mc, nescio : base me vidisse ego certo scio. Maxumum in malumcruciatum insiliamus. Pal. Tu sali 280 Pal. Pergitf, infelix? Soc!. Quid tibi vis dicam, nisi quod Solus, nam ego istam insulturam et desutturam nil hcic viderim? Bot moror. Quin, etiam nunc intus heic in proxumo’st. Pal. Eho, an See!. Neseis tu fortasse, npud nos facinus quod gnatum ’s! non domi ’st‘? novom. See!. Vise, abi intro tnte : nam ego mihi nil crerli postulo Pal. Quod id est facinus? Scel. Inpudicum. P l. Tute sci Pal. Certum ’st facere id. Sccl. Heic te obperiar; eadem illi soli tihi, insidias dabo , Mthi ne dixis, soire nolo. Seal. Non enim faciam, quiu scies. Quam mox horsum ad stabulum juntx recipiat se a pabulo. simiam hodie sum sectatus nostram in horum tegntis. ans _ _ _ _ (··¤·= Palamrio.) paz, Eaepot, Soetedre, homo sectattrs nihiti nequam be- Quid ego nunc faciam'?custodem me illi miles trarttdit, son süam. Nunc si indiciumqfacto ninterii; si taceo, interit tamen, Seat. Di te perdant. Pal. Te istuc œquom, quoniam obeœ Sl hw miam lU€\`lt· Qüld Dëtüâ mlîllûïë atque audnciusl pmi gioqul. Dum ego in tegutis sum , lllœc hac se hospttio edit [ora;. Ste!. Forte fortune per înpluvium hue despexi in proxumum : Edepol, faclnus fecit audax! Iioecine si miles sciat?... ato gique ego illa adspicio osculantem Philocomastum cum at- Credo, hercte, has sustollat aedeis totas , atqne time in cru- tero cem ..... Neseio quo adulescente. Pal. Quod ego, Sceledre, scelus ex Hercte, quidquid est, mussitabo potins, quant intcrcam te audio? atm male. _ _ _ Scel. Protecto vidi. Pal. Tu1,en’? Scel. Egomet duobus his Non ego possum, quœ ipsa sese venditnthtutarier. onulis mets. , Pal. Sceledre, Scelodre. See!. Quis homo mterminat? Pat. Pal. Abi, non verisimile dîels, neque vidisti. Scel. Num Est tc aller audacior? tibi Quis magis dis inimicis gnatus, quam tu, atque iratisï Saul. Lippus videor? Pal. Medicum tstuc tibi melius peroonta- Quid est? _ _ ala rter. Pal. Juben’ tibi oculos ecfodirt, qunbus id, quod nusquam Verum enim tu istam, si te di amant, tcmere haud tollas ’st · vides? fobulam. Scel. Quld , nusqnam? Pal. Non ego nunc omam vilam Tuîs nunc eruribus cupitique [random oapitalum him; crea;. tuam vitiosa_nuc•:· Nam libi jam, ut perçus , paratum ’s|, dupliciter, nlsî sub- Sccl. Quid negotl ’St? PGL Qlllfl FICQOU Slt, Iügtis? Sccl. Cup prîmis 296 non rogem? I _ I Tuom stultiloquium. Sœl. Qui vero dupliciter? Pal. ld dt- Pal. Nonne tihi istam prœtruncarl linguam largiloquum com Ubi. tubes?