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AMPHITBYON, ACTE I, SCÈNE I. 7 mhppeler Quinms au lieu de Sosie; il dit qu’il a os- I Marc. Une voix a volé jusqu’à mes oreilles. somme quatre honunes ; fai bien l’air d’étre traité Sos. Bon! ma voix a des ailes. Je suis bien mal- de même. heureux de ne les lui avoir pas coupées. Mere. Oh! comme je vais le recevoir! Marc. Cet homme-là vient ici chercher du mal Sos. ll relève sa robe; il se prépare à battre. pour sa monture. Marc. Il ne Péchappera pas. Sos. Hé! je n’ai pas de monture. Sos. De qui parle-t-il? . Mere. Je vais lui donner une bonne charge de Mcrc. Quiconque viendra ici, je lui fais manger coups de poings. mes poings. Sos. Je suis déjà si fatigué du roulis du vaisseau , Sos. Je te remercie; je ne mange jamais la nuit. des nausées que je sens encore, et du voyage, que _]’;|i déjà 5(mpé ; Offre gg mpg;.];} à ceux qui ont i je DB [JEUX pZiS SELliCHl()|1iZ IDC S0\1iChll' tout seul. JU- faim. E9! S°ll me fallait porter une charge} Mere. Cette main est d’assez bon poids. Mere. Encore une fois, je ne me trompe pas; je Sos. C’est fait de moi ; il pèse ses poings. ne sais qui parle près de moi. Marc. Si je le caressais un peu, pour l’eud0rmir? Sos. Ah! hon! nie voilà sauvé; il ne me voit Sos. Cela meferagrand bien.Voi|à trois nuits que PaS., p¤lSq11'îl dit r Je ue sais qui parle près dg je veille. m0|_;_l6 118 Sî1îS p£lS· J6 HC sais qui , moi; je suis Marc. 0 ma main! e’est fort mal ix vous! vous n’a- Sosie. vez jamais pu apprendre qu’à frapper lourdement. MGM'- Je me trompe fort, si une voix riest vo. Celui que vous touchez seulement, n’est plus recon- HUB, du côté droit, me frapper les oreilles. naissable. Sos. Si ma voix l'a frappé, je crains bien qu'il Jos. Cet homme-là va me changer tout à fait, 118 IUE î`1`3PD€ Ã! mou tour. et me donner une autre forme. · Mere. Fort bien; le voici qui rient vers moi. Mere. Quand elle ne porte pas à faux, elle doit Sos. Je tremble; je suis tout saisi : si l’on me entièrement désosser son homme. demandait il présent en quel endroit du monde je _ Sos. Je crois qu’il veut nfaecommoder comme suis,je ne pourrais pas le dire, tantj’ai de frayeur! un cuisinier accommode une lamproie. Fusses—tn La peur me rend immobile. Adieu les ordres de bien loin d`ici, maudit desosseurl C’est fait de moi mon maitre , adieu le pauvre Sosie l... Mais il faut s’il vient à nfopercevoir. prendre courage, et lui parler hardiment; faisons- Marc. Je crois sentir une odeur d’homme : mal· lui croire que je suis brave; o’cst le moyeu de n’être heur à celui-là! pas battu. Sos. Comment? Aurais·je fait quelque chose qui MMC- Où VRS-tu, toi qui portes Vulcain enfermé me fit sentir? dans de la corne? Mem. Et il ne doit pas être bien loin. . Sos. Que veux-tu, toi qui désosses les mâchoi- Sos. Dom bien lui fâche, assurément! il faut que res à coups de poing? cet homme soit devin. Mere. Es-tu esclave , ou libre? Mere. Mes poings me démangent. Sos. Selon ma fantaisie. Sos. Si tu dois les exercer sur moi, tâche donc Merc. Dis—tu cela tout de bon? d’abord de les fatiguer contre la muraille. Sos. Je dis cela tout de bon. Ne ego hein: nomen meum conmulem , et Quintus name Sosia. Mere. Vox mihi ad aureis advolavît. Sos. Nœ ego homo ln- l Quatuor viros sopori se dedisse hic nutumat! felix fui, Melun ne numernm Elugeam illum. Mcrc. Hem! nunc jam Qui non aias lntcrvclli; voluorem vocem gestilo. ergo : sic colo. Marc. Illio homo a me sibi inalam rem arcessit jumento suo. Sos. Clngiturcerten-xperiit se. Mcrc.Non foret, quivupnlet ..... Sos. Non equidem ullum habcojumentum. Marc. 0nerandu’sI Sos. Quis homo? Mere. Qnisquis homo huc profecto venerit, pugnis probe. pngnos edet. Sos. Lassus sum hercle e navi, nt vectus buc sum; etiam nnnc Sos. Apage! non placet me hoc noctis esse; coenavi modo; nauseo. Proln tu istam eœnam Iargire, si sapis , esurieutibu s. Vîx ineedo innnis; ne ire posse cum onore oiristumos, Marc. Hand malumhuic est ponduspugno. Sos. Periil pugoos Me·rr· Gerte enim hic nescio quis loqultur. Sos. Salvos sum, ponderat. ` non me vide! : Mere. Quid si ego illum tractim tangam ul dormiat? Sos. Ser- Nescio quem loqui autumat; mini certo nomen Sosia`st. vaveris; _ _ _ Merc.Hinc enimmihiclexteravoxaureis,utvidetui-,vorbera|, Nam ‘·;°r:};m“ hm" mais lmcms l’°“"g'lav" Mem P°SSu' Sosgielpo vocïs ne vice hodie hic vapulem, qua: hum; ver. m , _ era .

 zîëïâïïlûü ;"sèîgîî(ëërlgmu5' ' Me1·c.Optume eccurn incedli ad me.   Tîmeo,totus torpeo,

sos. Imc homo me mœrpohbm mwmqlm US ünget damm Non edepol nunc ubi tcrrarum sim sexo , si quas roget, Marc. Exossalum os esse oportet, quent probe percusscris. Nfïlœ mm"` me cqnmqveœ posmm pr? formlmna T, Sos. Mirum ni hic me, quasi Umurœnzun, esossare nogilrit. âgëtâmm wmûquî _ ““‘° ‘*“‘““ ““* """?"“ "°“"§"" ‘ ""§“i T`? “°'“§"""';, oai possim nam tua mus, a ms ut mami mm.....' Mcrîbglîtqiiomo quidam ma o suo. os. en. num am evo Mm' Qu;) ambuws mi qui vûlctmum in œmu cûncmsum ` . . ,, - cris ‘v€?;})?;;€m hand longe abesœ Opormi wmm hmnc hmc Sas.î)uld idfexquiris tu, qui pugnis os exossos hominibus? Sos. lllic homo superstitiosu’st. Marc. Gestiunt pugui mlhi. Marc. Sert os esne, an liber? Sos. Utcuuque animo conlibi- Sos. Si in mc exereilurns, quarso, in parintem nt primnm lnmstmeo. dames. lllerrc. Aitf vero? Sos. Aio enim vero. Marc. Yerhoro! .