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AMPHITBYON, ACTE I, SCÈNE I. 9 Marc. Tu murmures entre tes dents? puisque tu es le plus fort. Quoi que tu fasses, je la box. Je ne dirai plus rien. dirai toujours. Marc. Qui est ton maître? Mem. Et toi, tant que tu vivres, tu ne m’em. Sos. Qui tu voudras. pêcherasjamais d’être Sosie. Mere. Eh•bien! ton nom, a present? , Sos. Mais enfin, tu n’cmpôcheras pas que je ne Sos. Je uen ai point, a moins que tu ne m En sois de notre maison. Il n’y a pas d’autre Sosie donnes un. I I ' I · , que moi, qui étais parti d’ici pour Farmée, avec mon Mere. Tu disais que tu etais Sosie , esclave d Am- maître Amphitryon. phitryonî Marc. Cet h0mme·là n’a pas sa raison. Sûïl Je Ilm iiI‘0l'¤:|Pîl|$» llül VW U (life (IU?] W1 S .508. Crest bien toi, qui perds la tienne, Que le Sosie... lassocre dAmphitryon;. ` I diantrcl Je ne suis plus Sosie, esclave d’Amphi- , Mm;. Je'snva1S bien aussi qu il ny aval! pos tryon? Quoi! n’cst·il pas arrivé cette nuit du port d autre Sosie que moi a la maison. Ion bon sens Persnque un de nos vaisseaux qui m’a conduit ici? · etait bien loin. Mon maître ne m’y a—t—i1 pas envoyé ?l‘lc suis-je pas

Sos. Sl tes poings pouvaient s’en être alles aveü devant la porte de notre maison? ne tiens-je pas

lui! cette lanterne dans ma main? ne parlé-je pas? ne Merc. C`est moi qui suis ce Sosie que tu pré- suis-je pas bien éveillé? n’ai—je pas trouvé ici cet tendais être. · l homme qui m’a accable de coups de poing! Cela Sos. Je t’en prie, permets-moi de te parler tran- n’est que trop vrai; ear, hélas! mes mâchoires s’en quillement, et convenons que je ne serai pas battu. ressentent encore. Pourquoi donc est-ce que j’bé- Marc. Eh bien! je t’accorde une trêve, si tu as site? Pourquoi n’entré-je pas chez nous? quelque chose à me dire. Merc. Comment? chez nous? Sos. Je ne dis mot, si la paix n’est conclue; Je Sos. Oui, chez nous. rends hommage En la force de tes poings. · Mere. Tout ce que tu viens de conter, ce sont Mcrc. Dis tout ce que tu voudras; je ne te fera1 autant de mensonges. C’est moi qui suis Sosie , qui pas de mal. appartiens à Amphirryon; cette nuit, le même vais- Sos. Puis-je m’en Iier a toi? seau par lequel je suis venu est parti du port Persi- ` Marc. Je t’en donne ma parole. que; nous avons pris d’assaut la ville où régnait Sos. Et si tu me trompes? Ptérélas. Nous avons réduit par notre courage les Mers. Que la colère de Mercure retombe sur légions téléboënnes,et dans le combat Amphitryon Sosie! ' · ` _ _ _ a de sa propre main coupé la tête au roi Ptérélas. Sos. Ecoute-moi dotre bien, puisque je pUlS.tB 503. Je ne m’en crois plus moi-même, quand je parler librement tout a mon aise. Je suis Sosie, Yentendsjaser de la sorte. Il vous conte toute l’bis- esclave d’Amphitryon. toire de notre campagne, comme s’il l'avait apprise Merc., menaçant Sosie. Tu y reviens encore! par cœur. Mais voyons un peu; qu’est-ce que l’on Sos. La paix est faite, le traité, conclu; je dis a donné à Amphitryon du butin fait sur les Télé- la pure vérité. boens? Marc. Tu seras battu. Mers. Une coupe d’or dont Ptérélas avait cou- Sos. Fais ce que tu voudras, comme tu voudras, tume de se Servir. Mm?. Etlam muttis? Sos. Jam taoebo. Mm. Quis tibi he- Qui cum Amphitruone binc una îernm ln excrcitum. ru’st? Sos. Quem tu voies. Mercq llic homo lsanus non est. Soc. Quod mihi prœdicas Marc. Quid igitur? qui nune vocare? Sus. Nemo; nisi quem vîlluüs ld t1bl’Sl·. jusseris. (·Hœc seorsum. ) Mere, Ampbitruonis te esse aihas Sosiam. Sos. Peccaveram = Quid mlum! ¤0¤ Sum 880 SBIVOS Amphitruonis Sosie? Ham Amphiœugnlg Socmm mg mg em, wm; dgœm Nonne hao uootu nostra navis huc ex porto Pcrsico Mm_ Scqmm equîdem mmum aw, nom; , nisj mg, œtmm Vemt, quan me ad vexit? nonne me huo herus mlslt meus? Sosinm. Nonue ego nuuc hcic sto ante œdeis nostras? non mibïst la- Fugit te ra.tio· Sus. Ulinam istne pugni fecissent tui! terua in manu? Merc. Ego sum Sosia ille, quem tu dudum esse aiebas mihi. NM lofwof? Don Vlgilo? non hic homo modo mc pngnis con. Sos. Obsecro per pacem llceat te adloqui, ul ne vapnlcm. _tudit? _ Mew. lmo induciae parumper liant, si quid vis loqui. Füûlî l’\€\TCl€ , Mm Cham misero D\lûC. malœ dolenl. Sos. Non loquar nisi pace facta, quando pugnis plus vales. ( hf voor- l _ Mere. Dicnto , si quid vis, non uocebo. Sos. Tuœ tidei credo? Quid lgllul ego üuhllo? aut cur non introeo in nostmm do. Merc. Mem. mumj! Sos. Quid , si telles? Mer:. Tum Mcrnurius Sosiœ iratus siet. Mem Ould rdümum Vêàlfam? Sos. lia euimvero. Mer:. Qum So:. Animum advorle ; nunc Iiœt mlhi libere quldvis loqui. quot ülxlslî modo, Amphitruonis ego sum servos Sosia. Marc. Eiiam denuo? O!¤¤|¤· €¤1€¤Ul·¤`5 î oquîdem Sosie Amphîtruonis sum. Sos. Pacem [eci; fœdus feel; vera dico. Marc. Vnpuln. Flam flflolu hoc S0l\\l.a’st uavis nostra e purtu Pg;-Sim; Sos. Utiubet, quod tlbi lubel fac, quoniam pugnls plus voies, hl ubl Plerèlü rex rcgnavil, oppulum egpuguavlmug ’ Verum , utut es factures , hoc qutdem hercle band retlcebo El lëglones Teleboarum V1 pugnando cepimus , [amen, El ipsus Amphitruo obtruncavil. regem Plerelam in prazlio. Hart. Tu me vivos hûdie mimquam fautes, quin sim Sosie, SWF- EQOUIBÈ mihi llüll 0l‘€(l0, (]U|1|JI illwc üulumarc illum Sos. Cerle, edcpol, tu mc alicnabis numquum, quiu noster _ *‘¤<gl!0~ siem: Hic quidem certe, quan illeic sont res geslœ, memorat mo Nec nobis prœter med alius quisquam’st servos Sosia, mQ\‘lî€!'· Sed quid ais? quid Amphilruoni a Tclebois dat¤m’st 7 . Lien de wub sur soclam ct xaclum. ·'l!e·r¢‘· Pterela rex qui politate solilus est, paiera aurez:.