Page:TheatreLatin1.djvu/379

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352 PLAUTE. Theur. Pourquoi frapper , puisqu’il n’y a per- Theur. Ce n’est pas non plus ce quc je demande É sonne? mais si vous êtes. de loisir maintenant , donnez-moi Phan. Ils seront sans doute allés faire bombance audience. ailleurs. Partons sans différer. Sim. Tres-volontiers. Th.eu1·.(le voyant en simple tunique. )Eh bien! Theur. Vous avez reçu, je crois , quarante mi- tu pars , mon enfant? la liberté servira de manteau nes de Philolaches? I à tes épaules. Sim. Pas une obole , que ge sache. Phan. Ce qui garantit mes épaules, c’est mon res- T/teur. Et de son esclave Tranion? pecl. pour mon maître, et mon zèle à le servir. Sim. Encore moins. l h ` Theur. Ne vous les a-t-il pas données à titre d’ar- SCENE lll. rhes? · Sim. Est-ce que vous rêvez? THEUROPIDE , puts SIMON. Them: Qui? moi? (Test plutôt vous qui esperez , _ rendre le marché nul par ce mensonee. Them’. C`est fait de moi , par Hercule 1 Les rai- _;im_ Quel marché; ° sonnements seraient inutiles. Si Je les ai bien com- T-;,e,,,·_ Celui que men fils a conclu avec voue pris , ce n’est pas seulement en Egypte que le V3lS· pendant mon absence. I · · · , . SFU mia Pûmî mfllf Cm W ae Pmmenc dans les SO’ Sim. Il a conclu un marche avec moi pendant vo- litudes, dans des regions situees au boutdu monde: tee absence? Qual marché? Quel jeep Cela? carpje-ne sais plus ou je Sulst ( Apeïôëvdnë ·$¢1P10l1· ) Theur, Je vous dois quatre-vingts mines d`al‘ge¤l. Mais _ie vais le savoir :·vo1la celui dont mon fils 3 5im. Amoi! pas du tout. Cependant, si vous de- aehete la maison. (J4 mman. )hD ou \l€|10Z·V0US ? vez, payez ; il faut tenir sa parole : n’allez pas vous Sim. Je reviens u orum c ezmol. tlédire. _ _ I . . . _

Theur. Y at 11 aujourd hui quelque nouvel e au Theur. Mon intention n’est pas de nier la dette , füfüfîl? _ et je payerai. Vous , prenez garde de nier les quarante mines qu vous avez reçues. Sim. Oui.

Theur. Quelle nouvelle ? Sim. Je vous en prie , par Pollux, regardez-moi Sem. J’a1’vu passer un enterrement. en face, et répondez- moi. Tranion m’a dit que vous Thear; est du nouveau, en effet! aviez dessein de marier votre fils , et qu’en vue de ee Mmg J ai W lm mlm qu 0*1 Pûmfll Qu WHC i lm mariage vous vouliez bâtir dans notre maison. assulpait quàirîerpeure auparavant 1l Vlvall €¤€0F€· Thema Moi , je voulais bâtir ici?

Theur. Malédiction sur votre tête ! Sim. Il me l’a dit.

Sim. Aussi pourquoi demander des I10\IV0ll€S Theur. (criant.) Aïe! grands dieux,. le Suis comme un badaud? ’ I · · mort! Je n’a1 pas assez de voix. Mes voisins , on Theur. (Pest qu’aujourd’hui farrlvc de V0yî1g8· m’assassine! C'est fait de moi.

Sim. Je suis engagé en ville : ainsi ne comptez pas que je vous invite à souper.

Sim. N’est-ce pas un tour de Tranion ?

Theur. Un tour qui m’enlève tout mon bien. Il s‘est joué de vous et de moi de la manière la plus indigne.

Theur. Je ne le demande pas.

Sim. Mais demain, si personne ne m’invite, Je souperai chez vous.

Sim. Comment ?


Phan. Allo credo comisatum abisse : abeamus nunc jam. Es obcnpatus operam , mihi da. Sim. Mnxume. 993 Them. Puere, jamne abis? libertas pœnula ’sl iergo too. Theur. Minas qundraginta adoepisti, quas sciam, Phan. Muni,nisi herum metuam el. curem , mhil est qui A Philolachete. Sim. Nunquam numum , quod sciam. lergum tegnm. grau. Quid, a Tranione serve ? Sim. Mulw id minus. ` ’ `teur. Quas arrhahoni tibi dedit? Sim. Quid somuias? SCENA TERTIA. glipur. lâgone? pl qluidemtu, qui isloc: le speras modo iooo o esse issimu an 0 in eclum hoc reclderc. THEUROPIDES, SIMO. Sim. Quid autom? Then-r. Quod me absente lecum heic iilius. Thema lferll , hercle, quid opus est vorbis 7 ut verba audio, Neeotî Këâëîh Sinn M€¤¤l’¤ ¤l ille h€ïC G9$9€llt• Non equideni in aâgyptnm hine modo vcctus [ui, osa Dum tu hinc abes , negoti? quidnain ? aut quo die? Seal EÈIHHI in lerras soies, orasque ultimas . Theur. Minas tibi octoginla argenti debeo. IOBS Sum cxrcum vectus, ita nhl none sim |1es(;i0_ Sim. Non milii, quidem , hercle : veruxn, si debes, cedo. Xrerumjam scibo : nam eccum, unde mdeis mins Fides servandn ’st, ne ire inlitias postule;. eus emit. Quid avis tu ? Sim. A foro indedo domum. Theur. Profeclo non negabo debere , et dabo. Ilheurelüumquld rîrocesslt ad forum liodie-novi? · 985 Tu cave quzulrnginla adcepisse hinc ne neges. Sim Euarn. heur. Quid tandem? Sim. Vinh ecferri mor- Sim. ·Qnaeso, edepol, huc me adspccta , et responde mom." !’hem·. Hem milu. lolo âliqwàoml bin:. Enum sidi mzortuum eclerri loras; Te velle nxorem aihut tuo gnato dare, I 0 eum v x se a e aut. heur. Van capiti tuo! lcleo œdilicare hoc velle niebat in luis. Sem. Quid tu otiosus, res novns requirilas? Theur. llic zediiicare volui? Sim. Sic dixit mihi. Jheur. Qululiodie ndveoiperegre. Sim. Promlsi forns, 990 Theur. Hai mihi, disperil! vocis non habeo salis Ad cœnam ne me tu te vocare censens. Vicini, interii, perii! Sim. Numquiwl Tranio IOI6 Theur. Hand postule ,edepol. Sim. Verum cms, nisi quis ’Purbavit? Them-. lmo exturhavit omnia. prms Te ludilicnlu`st et me hodic indignis modis. K00¤\’€|’ll Ilm, vol apud te eœnnvem. Sim. Quid tu ais? Thrmr. Hlm res sic est , ul nurro lihî. Mr-ur. Ne lsluc quulrm , edepol, poslulo. Nisi quid mngis To luditicalus et me Iiodie in perpeiuum modnm.