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STICHUS, ACTE I , SCÈNE II. ::.9 de inn carrière , de nie mettre en guerre avec Ines Ani. Parce qu’ils ont une amertume qui me dé- lillcs, quand elles u’ont rien fait pour le mériter? goûte. Non, ie ne veux pas de querelles. Ce qn’il y a de Pin. (Iuiprésentcml un siège.) Asseyez-vous ici, mieux a faire, je pense, c’est de rélléchir d’abord de mou père. quelle maniere fcntamerai la question avec elles : Aut. Je ne m`assieds pas là zasseyez-vous-y; moi, les attaquerai-je par des discours détournés, sans je me mettrai sur ce banc. paraîtreleur faire des reproches, ni rien savoir de fa- Pin. Permettez au moins qu’un coussin.... eheux surleurcompte?Essayerai-je, pour les vaincre, Ant. Vous êtes bien attentive pour moi zje suis de la douceur ou dela menace? je prévois un vif bien assis comme cela. débat ;je connais leur caractère. Pin. Souffrez, mon père .... Pin. Gest, je pense, aux prières ctnon à la résis- Ant. Quelle nécessité 9... 'tance que nous devons avoir recours. Si nous de- Pin. (Fest nécessaire. mandons de Pindulgcnce à notre père, je me ilatte ./hat. Je te cede,. mais en voilà assez. que nous Yobtiendrons. Nous ne pouvons le com- Pin. Jamais des filles ne peuvent trop prendre battre ouvertement sans crime ni sans déshouneur ; soin de leur ère. u’avons-nous au monde de lus . . . . . ’ . . . . P lIl0l, ]e ne le ferai point; et je ne te donnerai point cher que vous, mon pere, et ensuite que nos époux, le conseil de le faire. Essayons de le lléchir zje cou- ceux que vous avez choisis pour nous rendre mères? nais le caractère de notre famille : il n’cst pas in- Ant. C’est agir en femmesvertueuses, que decon- llexible. server a vos maris absents le même sentiment que Ant. (à part.) Voici comme je vais faire : je fein- s’ils étaient auprès de vous. drai d’avoir quelque tort à leur reprocher; je les Pin. Mon père, Phonnêtcté nous ordonne de res- emliarrasserai , je jettcraile trouble dans leur âme; pecter ceux qui nous ont prises pour compagnes. je lcurdéclarerai ensuite nettement mes intentions. Ant. N’y a-t-il point ici d’étranger qui épie nos La discussion sera longue, je le prévois (I). En- discours? trous; mais la porte est ouverte. Pan. Personne que vous et nous. Pin. Je viens certainement d‘entend1·e la voix de AHL Prêtez-moi attention; fignore entièrement mon père. les goûts et le caractère des femmes , et je viens p(m_ Le voilà, en effet, Allong ;_m.dcmm; dg luj comme un éleve à votre école... Quelles sontles et c0ux•0uS1'gmhfaSS€r_ qualités qu’on exige d’une vertueuse épouse? Dites- Pin. (ct Aiztiphon.) Boniour, mon père. 18*1101 ¥011l9§ d911X· Ant. (d’·un t0nb1·usque.)Bonjour, mulille. Allons, Pa"- Quoi! vous Venez 101 90111 11°¤$ 111ï¢1`l'0g€1` allons, é]mgm.z,,·0u$_ sur la conduite des femmes P pm Un baiser de gmœ ____ Ant. C est que yen cherche une , par Pollux , à Ant. J’ai assez de vos baisers. Présent *i}1€V0E1`€ ¤1è1'€ est !¤0§l€- ` · Pim Eh! Pourquoi, je vous prie , mon père? Pan. Vous n aurez pas de peine a en trouver qui ne la vaudront pas et n’auront pas ses vertus. Vous (K) Allllphtlh EC contredit Balls mülil l 0ll DEUG! |]l1€ CEN.! BCÈIIE Il n en rcncontrcrçz pas une meilleure; 11 Il en exlstc cte altérée par les coplstes. PHS SOUS le S0l€ll. Utrum ego perplcxim laccssam orntione ad hunc modum, Pin. Mano pulvinum. Ant. Bene procuras mihi; salis sic lul- Quasi nunquam quidquam in cas simulem , quasi nihil inau- lum ’st inihi. diverim , 75 Pin. Sinc, pater. Ant. Quid opus est? Pin. Opus est. Aut. Ens in se meruisse culpam : rm potins tcntem Ieniter; Morem tibi geram; atque hoc satis est. An minaciter. Scîo llteis fore; ego mens gnovi optume. Pin. Nunquam cnim nimis curare possunt suum parentem Pin. Exorando, hand advorsando sumendam operam cen- filmé- 95 seo. Quem œquios est nos potîorem habere, quam te? poslidcn, Gratiam a, patre si petimus , spcro ab eo inpetrassere : Püîef. _ _ I I Advorsari sine dedecore et scelcre summo haud possumns, Vll'05 UOSUJOS, C[¤lb\1S tll V0l¤l.Sl.l essenos malréslamiliag? Neque ego sum faclura; neque tu ut facias, oonsîlium Ã'1¢· 9011f15l1l· €¤€l¤0¤1 ’5l f¤C¤1’€· î`¤C1î1$· Q¤0¤1 îümên Rimo- dtlbo : gi tels vlros Vcrurn ut cxorcmns : gnovî ego noslros; exorabilrst. P¤1'l11d€ hübëtîëv <l\18Sî Pl’œ$¢¤l¤i$ 5î¤t· Pin- Püdltîliü est. _·,,· · ·i‘ 1 · P‘*""__ _ _ _, AM mîàîiieîâgw ndslmulam (mm a [imam au 1"““ m me Eos magruiicarc, qui nos socias sumscruut siln. xoo ’ . . ` i i n ' ‘ n s '· Pcrplexabillter earum hodie perpavelaclam pectorn; ‘4"¢bïi,mqmS h C e**1e¤·=s ogm'; diam uœp em POS'- id îlgam i2i¤¤¤1¤î¤<1¤¤ ut animus mms °m· fucmm Pin. Nullus, prœter nosqne tequc. Ant. Voslrum unlmnm \ ii""' . f . d b ID i , _ ed [ [ 1. 1 adI1îberi\'0l0. .Iult·i, scio, acien- a ver a. o u ro .s apera es -o-r s. Nam ego ad ws mmc mpmm mmm, et momm muub Pin. Ccrto emm mlhi paœrnœ vocls soniius aureis adcidit. wml mm. ls est, ecastor : terre ndvorsum hominem obcupemus Discipulus vcuio au magistrats: quibus matronas moribus, 0sculum· Que: optumm sunt, esse oporlet; sed ulraque ut dical mi- Pin, Salve, mi pntcr. Ant. Et vos amhm : inllco agite, abs- hi, ins ceclile. Pan. Quid istuc est, quod liuc cxquœsitum mulierum morcs Pin. Osr·uh1m... Ant. Sat est osculi mihl vostrl. Pin. Qui. vonis? aomlio, paler? 90 An:. Pol, ago uxorem qumro, postquam vostra mater moi-- .·1n!, Qula itu mais animic snlsura cvenit. Pin. Adside heic, l um *5t, noter. Pm:. Facile invcnîes cl pejorcrn et pvjus mornlam, pnlrr, Ani. Nou sadoo lslcic z vos article, ego scdrro in subsellio. Quam illa fuit; meliorem neque tu reperics, nequcsol vidcl. ‘ I