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IIASINAIBE ACTE Ill SCÈNE I. 7 1 45 bout de me persuader de me dessaisir de mon ar- Phil. Je ne blâme pas celles qui font bien, etje ne gent dans les mains d’un inconnu. L’homme est puis aimer celles qui font mal. un loup pour |’h<>mm¢. Surtout DOW ¤¤l¤\ <1¤’1l M Cléér. Vous êtes une petite effrontée assez im- connaxt pas. pertinente, , ' . il` . ' ' - · — · - · · . · _ L""} V° °2:l“° tu "î°°‘:_"È"*‘:_°È°ÈBm° du ‘l°S(;_“ Phzl. Ma mere , voici comme ie fais mon metier : JUPES- E CFQY lsf-lu? _'·lil ms ml _ S Élauvals IS' ma langue demande, mon corps agit; mon cœur cours. Quoique Je sois mal vêtu, je n en suis pas désire poœasîondécîde ·¤<>*¤S homme de ¤~****é· de •*=>¤<*··*·* = 1** un vé- ne rai aaa vous ma et- et t· si v cule si considérable que je n’en sais pas le compte. qui mhècusez maintenant g ’ G ous le March. Cela se peut. hi. ` . · · · . · · · · . I i i Leon. Je te dirai plus . Periphane, ce gros mar- . P il Je mi mus Fcçugc PEL JG m` m° E cm re · · ‘ , · : . I i ehand de Rhodes, cet homme si riche, m a remis ïmals pqrmlê mmf; l° ""à P “ ll? ile '“°“ S°'t· et à moi , en Pabsence de mon maître , et sans un seul C "'î"v°"` Scpaœr 8 œlul quel “"“e· témoin , un talent d’argent; il a cu cette confiance , CW"- V0"?] UE P9l`m€m‘9Z de P¤\‘l€1` È m0¤î0¤l‘ et il ne s’en est pas repenti. une fois dans la .l0¤1`¤é€· Le March: Celase peut. _ u Phil. Je vous eédcrai volontiers et votre tour et Leon. Et situ t’etais un peu informé dans la ville le mien pour parler. Prenez vous-même le bâton qui qui je suis, tu ne ferais nulle difficulte de me con- sert au maître des rameurs pour les gouverner, et tier cet argent que tu apportes. marquez-en le temps de parler et de se taire. Mais , Le March., En sen allant. Je ne dis pas le con- de mon côté_ si je quitte la rame, et si je vais me traire. reposer seule dans la serre aux agrès, il n’y aura ~ plus rien qui marche dans votre maison.

   (lléér. Que dis-tu? A-t-on jamais vu une femme

S CÈ N E P BE M IE pl E_ plus irppudeple i;Cqmbien de fois troxus ai-iedéfeàidu V Q appe er ce xls e emenete, ce rgyrippe , en Cl·Él¤l‘ÈTE· PHILÉNUL approcher, de cauS€r BVCC Itlî , et même de lc regar- Cléér. Eh! quoi donc? Ne pourrai·je jamais vous der? Que nous a t·il donné? qu'a·t-il fait apporter accoutumer à m’obélri° L’amour vous aveugle-t-il chez nous? Prends-tu des Beurettes pour de l’or, au point de méconnaître l’autorité d’uue mère? et des paroles pour des réalités? Tu oses l’aime·r; Phil. Cro ez-vous, ma mère, ue 'e uisse me tu coursa rès lui; tu l’envoies chercher. Tu te mo- ., , . . q I P P . rendre la Piete propice , en lui demandant de me ques de ceux qui donnent, et tu es folle de ceux donner pour vous plaire les mœurs que vous You- qui nous attrappcnt. Je te conseille de t’attendre à lez me prescrire? ses promesses!... Il tedit qu`il te ferariche, si sa mère Cléér. Convient-il, encore une fois, que vous ré- vient àmourirln. Fortbien;maiscnattendantqukelle sistiez ai mes avis? , meure , nous serons , nous et les nôtres, en grand Phil. Et puis-je les Suivre? danger de mourir de faim les premiers. Enfin , s`il Cléér. Vous rendrez-vous la Piété propice en bra- ne nfapporte vingt mines dïargent, ce prometteur vant l’autorité d’une mère? qui n’cst prodigue que de ses larmes, ira en répan- Nunquam hodîe induces, ut tibi credam hoc argcntum Phil.Nerp1e. quœ recte faclunt, culpa; nequc, quee delîn- igno o. quon ,amo. Lupus est homo homini, non homo, quom , qualis sit, non Clem. Satis dicaculn es amalrix. Phil. Mater, is qu:estu'st novit. mihi : Leon. J am mmc secunda mihi fucîs : sclbem huic le capitulo Lingua poscit, corpus quarrit, anlmus orat, res monet. hodie Clean-. Ego ta volui castlgare, tu mïadcusatrix ades. Facturnm satis pro injuria : quanquam ego sum sordidatus, Phil. Neqne, edepol, teadcuso, nequc id me fucere fa: exp Frugi tamen sum , nec polest peculium enumerari. nlumo. Mer:. Fortnssel Leon. Etiam nano dico : Periphanes 1'thodo Verum ego meas queror iorlunas, quom illo, quem amo, mcrcator prohibeor. Dives, absente hero Solus mlhl talentum nrgenlj Cleœ-r. Ergo una pars oraüonis de die dabitur mihi? Soll ndnumerawit , et mini credidit, neque deccptus in eo. Phil. Et meam partem loquendl , et tuam trado tibi. Marc. Fortassel Leon. Atque etiarn tu quoque ipse , si esses Ad Ioquendum, atqne ad tacendum tute habeas portlsculum. percontatus Quin, pol, si rcposivi rcmum , sola ego in oasteria Me ex allis, seio, pol, erederes nunc, quod fers. Mm:. Hand Ubi quiesco, cmnis famillœ causa consistit tibi. negassim. Cleœu Quid ais tu, quam 0 unam vidi l' ud 1 . seras marins mm? eg mu M · Quoties te ve1uiArg}*rippum , lilium Demœneti Conpellare aut oontrectarc conloquive aut contui? SGEN A PRIMA- quai avoit? quid deportari jussit sa nos? an tu um CLEERETM PmLEmUM_ Verha blanda ease nururu rore? dicte doctn pro datis? _ _ Ultro amas , ultro expetessis, ultro ad te arcessx jubes. §equeon‘ ego te intordictis incerc mansuetam meist? Ilios qui dant, eos derides : qui deludunt, deperis. An un tu eg animata, ut qui expers matris umperr mes? An le id exspectare oportet, si quis prumittat [ibi , Phil. Ubi piem Plelalem, si isto more moratam hhi Te laclurum divitem, si moriatur mater sun? pnstulein placers , matsr,mihi quo pacto prœcipis? Ecastor, nobis periculum magnum et familiœ porlenditur. Clear. au decorum’st advorsari meis te prœceptis? Dum ejus exspectamus mortem , ne nos moriamur fame. Phil. Quid est? Nuno adeo, nisi mihi huc argeufi adtert viglnti mlnas 1 . . · * Clear Hocewe est pietatem colcrqmatrls imperî um minuere 7 Na: ille , ecastor, liinc trudetur largus lacrumarum foras.