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UASINAIRE, ACTE Ill, SCÈNE ll. 47 si bien Pétranger de n’avoir pas voulu prendre oon- É Phil. Pourquoi partir? Ah! dcmeurcz. N liance en moi, avant que lui Déménète fût présent! , Arg. Que ne puis - je rester la nuit entiere avec J`avais peine à nfempêcher de rire. ll me·traita1t vous! ` ' gravement de maître d’hôtcl de la maison ! il in ap· Lib., au Leonide. L’entends-tu? Il est fort libéral pelait Sauréa! Tout cela si naturellement!". ll sa- de ses heures nocturnes; pour le jour, il ne peut vait bien sa leçon! en disposer; il a de grandes affaires; c'est un So- Lib. Attends. lon qui écrit des lois pour gouverner le peuple. Léon. Que veux-tu dire! _ Mais je plaisante. Ce serait le code des débauebés et Lib. N’est-ce pas Philénie qui sort de la maison des ivrognes. avec Argyrippeï _ A _ Léon. Tout en paraissant vouloir la quitter, et Léon, Ne souffle pas mot; 0'€SlL lUl·m€m‘J· ÉCOW en faisant mine de s’cn aller, il ne s’é|oigng pas tons ce ql.l·liS disent. Ellele retlellt q pleurant aussi, [feng (fui] pas ’ si on le laisse faire- par le coin de son manteau. Qu est-ce que cela Sl- Li], Taîymi dom, un peu; que je puisse Omem gnilie? Écontons; ne faisons pas Ade bruit. · dm ce quq] din · Lib. attendsî il me vient une idee. Je voudrais Ã,,g_ Adieu. b!CÈ,¤"°'; lm b‘!t?';_· TB, P/lil. Vous partez mn- °“!"lu°' al · . Arg. Adieu Je vous reverrai cher les morts- loin - . ¢ | · i ’ I . '. . . ‘ * Lib- Peur mm'? :8 t";°S1àîîh:';0frîàlî,;îarî)6\î;Sî de vous, Je vais terminer mes Jours au plus tôt. l ' - - · . · · · 3 lafem se mami a Nm ’ PMI- Pourquoi voulez-vous me faire perir? lai- I . . . · . OU l S Sont _ je donc merite? SCENE ll]. Arg. Vous faire périr? vousl 0 ciel! Moi qui vous , donnerais volontiers de mes 'ours our a`outer aux ARGYBIPPE , PHILENIE , LIBAN , LÉONIDE. vôtres. J P J Arg. Pourquoi me retenez-vous? Phil. Cessez donc, en ce cas, de me menacer de phil. Parce que je ne puis me Séparer dc (lulu! vvfre mûlti CHF que pensez-vous que je ferais moi- que j’aime. memo, si vous mouriez? Je suis bien résolue à me Arg. Adieu; portez-vous bien. traiter moi-même comme vous vous traiterez. P/oil. Je me porterais mieux, si vous demeurant. Ã7'g·.Àhl tu es plus douce pour moi que le plus Arg. Bonne santé. doux miel. Phil. Vous mo souhaitez une bonne santé , et Phi!. Et toi, tu es ma vie; serre—m0i dans tes vous me rendez malade par votre départ. bras. Arg. Votre mère m’a éeonduit; elle me renvoie Arg. De tout mon cœur. chez moi. ` I Phil. Que ne pouvons-nous ainsi mourir en- Plzil. Elle donne la mort a sa fille, en la sepa- semble! , rant de vous. t ` Léon. 0 Liban, Liban, celui qui aime est bien à — Lib., bas à Léonide. Voila un homme qu’on aura plaindre! mis a la porte. Lib. Ob! ma foi, il y en a un plus à plaindre Leon. Cela est sûr-. • encore; e’est celui qui est pendu par les pieds. Arg, De grâce , laissez-moi. Léon. Je le sais bien, car j’y ai passé. Abordonl U; adsimulabat Sanreanl med QSSC , q}1¤f¤ iüûëlôl Lib. Audiu’ huuc? opera ut largus est nocturnn : nunc anim Nimis œgre risum contmui , ubi hospilem mclamavit, est Qnod , se absente, mihi lidem habere noluisset. Negotiosus inlerdius, videlicet Solonem , Ut mernoriter une Saureani vocabat alriensern ! Il-ges ut eonscribat , qulbus se populus teneat : gemc. Lib. Mania dum. Leon. Quid est? Lib- Plnlenmm eslne lnuc, Qui sese parere adparent hujns legibus, profuclo quœ lullltë GX17.? _ _ _ Nunquam bonne frugi sient , clics uocteisque potent. Amun Açgyrippns una. Leon. Obpriule US H5 Estrftlëlm SUD- Leon. Nœ iste, herclo, ab ista non pedem disoedat, si Iicessit, auscultemusq A _ Qui nunc leslinat, atque ab hac minalur soso ahire. ],;,;;i·umanl;om lacima tenet l&Cl'\|.l|18l’15€QUldllüm§$S€(llCûm? Lib. Sermoni jam linem face tuo : hujus sermonom adcipiam. Tacite alqsonltemus. Lib. Altdlë . mudü, ll€l‘Cl8. lu mentem Arg. Valp. Phil.Quoproperas?Arg. Bene vale :apud Orcum veni . · te vil ebo. Nlmïezâlèlîgl llâbëfë Pcmcü-'¤· LCM- Q'-")! N1? Db; Q!-U V"' 1: alu; equidem mie jam, quautum pote’sl, a vita abjudicaho. I , _ ' ° .. Agjncs , si forte obeeperint elamare hînc et cr1m1îna· myur m' 0 mm ’ mmmm mm me mom dame Up SCENA TEH]‘[A_ :7*9. Rao l··?Uq)uam si inleglâgam deâcpre vitadgam ipso , nam meam i largiar, e e mea a nam a am. ARGYmPPUS· PmLE·MUM• LIBANUS • LEONIDL Phil. Cur ergo minilaris libi le vitam esse amissurum ? Arg. Cnr me retenias? Phi!. Quîa toi amans abeuntis egeo. Nam quid me facturam pufzs, si istuc, quod dicis, faxis? ,17-g. Vale. Phil.A|iquanloampIius valereninsiheiomaiieres. Mih§‘certum’st eciloere in me omnia eadem, qua: lu in te Arg. Salve. Phil. Salverc me juhos quoi tu abiens adieu axis. morbum. d ’ d Arg. O melledulcî dulcior mihi tu es. Phi!. Corte enim tu Arg. Mater supremum mihi tua lxit omum ire jussit. vîla es Phil. Acerbnm 1'uuus liliœ laciet, si tp carendum est. Mibi : oonpleetere. Arg. Facio lubrns. Phil. Ulinam sic ec- Lib. Homo orale binc exclusu’st oras. Leon. Ita res est. feramur! Arg. Mille, qnzhso. Lean. 0 Libane, ut miser est homo, qui amat! Lib. [mo, Phil. Quo nuno abit? quin tu lxoic manes? Arg. Nox, si bercle, vero , voies , manubo. Qui pendetnnulto est miserîor. Leon. Scio, qui periculnm fecl.