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, as PLAUTE. les, toi d’nn côté, et moide l’autre, et disons-leur Arg. Pas encore. quelque chose. Lib. Ayez donc bon courage. Ne craignez rien. Lib. Salut, mon maître; est·ce que cette belle que Léon,. Viens ici, que je te dise un mot. vous embrassez est de la fumée? q Lib.'Qae veux-tu? (Liban et Léonide se parlent Arg. Pourquoi donc? 0 l0l`•'f1U·¢·) Lib. Vos yeux pleurent. I Arg. Ne vous gênez pas; vous causeriez plus Arg. 0 mes amis, vous avez perdu pour toujours agreablement , si vous vous teniez cmbrassés. celui qui devait être votre maître! Lib. Apprenez, mon cher maître, que toutes les Lib. Assurément, 'e n’ai perdu crsoone; car `e embrassades ne sont as éwalcment a réables. Cest , . . . . . . . P ¤ E n at Jamais eu personne a moi. affaire a vous autres amoureux de causer avec plus Léon. Philénie ,_ salut. ` de plaisir eu vous embrassant. Mais je ne me soucie Phil. Que les dieux vous donnent a tous deux ce pas du tout d'embrasser ce maraud. que vous désirez! Léon. Philénie ne s'cn soucie pas davantage, je Léon. Je désire et leur demande deux choses; une crois, dont bien me fâche. Ainsi, faites plutôt en. nuit des vôtres , et un tonneau de vin. semble de votre côté ce que vous nous conseillez Arg. Veux-tu te taire, nnpudent? de faire. Léon. Je forme ce désir pour vous el: non pour Arg. Assurément, je ne demande pas mieux, moi: etje vais suivre ton avis. Tournez-vous de l‘autre Arg. A la bonne heure! Dis alors ce que tu vou. côté cependant. · dras. ‘ Léon., à Liban. Veux~tu jouer un bon tour à no- Lib. J’ai envie de rosser ce drole pour ce mau- tremaître? · vais propos. Lib. Pourquoi pas? Il le mérite bien! Leon. Qui cst·ce quilesouffriraitd un faquin,d’un Leon. Veux-tu qu’en ta presence _]e me fasse em- poltron comme toi? Tu parles de battre, toi qui brasser par sa Philénie? fais ton ordinaire d’êtrc battu? Lib. Oui; je voudrais voir cela. Arg. Mon pauvre Liban, combien vous êtes plus Léon. Viens par ici. heureux que moi qui n’ai pas avivre jusqa’à ce soir! Arg. Quel expédiant m’avez-vous trouvé? Allez- Lib. Et par quelle raison, s’1l vous plait? vous bientôt finir de parler entre vous? Arg. Parce que j’aime Philénnc, parce que feu Léon. Écoutez tous; faites attention, et devorez suis ai mé , et que je n’ai rien au monde que je puisse mes paroles. D’abord nous reconnaissons hautement lui donner. Malgré tout mon amour, sa mère m’a que nous sommes vos esclaves; mais si nous vous chassé. Vingt minesdargent que Diabolelleur a foumissousles vingt mines d’argent , quel nom nous promises m’ont porte le coup de la mort; il a ob- donnerez-vous? tenu que Pbilénie serait à lui seul pendant toute Arg. Je vous nomme mes affrancliis. une année. Voyez ce que c’est que vingt mines! Léon. Pourquoi pas vos maîtres? quelle est leur puissance! et quel est leur effet! Arg. Mes maîtres; soit. ll est heureux en les perdant, ct a1o1 je péris faute Léon. Les vingt mines d‘arg_ent sont là , dans cette de les perdre. bourse; je vous les donnerai, si vous voulez. Lib. Diabolo a-t-il dejà donne l’argent? Arg. Que les dieux te conservent à jamais, sau- (jiycumgislamus ; alter hîac, hinc alter adpellemtlm llle, qui illas perdit, salvos est : ego, qui mm perdu. pgl•gg_ Lib. Here, salve : sed num fumus est hzec muller, qunm am- Lib. Jam dedit. argentum? Arg. Nou dcdit. Lib. Bono anima plexare? es , ne formlda. . Arg. Quidum? Lib. Quia. oculi sunt libi lacruniantes, eo Leon. Secedc liuc, Liliane, Le volo. Lib. Si quid vis. rogavi. Arg. Cùsccro vos, Arg. Patronus qui vobis fuit fulurus , perdidistis. Eadem istac opera suaviu’st oonplexos 1'abulari. Lib. Iîquidem, l1ercle,nullum perdidi: ideo,quia nunquam Lib. Non omnia eadem aequo omnibus, here, suavia esse ullum habui. t scito 1 wm, pirileaium, salve. Phil. Dabunt di, quœ velitis, V0- Vobls est suave amantibus oonplexog fahuiari ; bis. Ego conplexum hujus nîhil moror. Leon., Meum autem has Lib. Noctem tuam el, vini. cadum velim, si optata liant. adspcrnatur. . Arg. Verbum cave faxis, verhero. Lib. Tibi equidem, non Proinde istud facîns ipse, quod faciamus, nohis suades. mihi opto. Arg. Ego vero, et quidem, edepol, lubens : interea sl vide- Arg. Tum tu igitur loquere, quqd lubet. Lib. Hunc, hercle, tur, verberore. Concedite istnn. Leon. Vin' lxerum deludi? Lib. Dignu’st Leon. Quisnam istue adcredat tibi , cinœde calamislrate? sane. ·r¤n· verheres. qui uro cibv habvas le vcrherm? Lean. Vin` facîam ut me Philenium, pi-immo hoc, ample- Arg. Ut vostrœ îortuuœ mais prrecedunt, Libane, longe, xetur? · Qui hodie nunquaux ad vesperum vivam! Lib. Quaproptet, Lib. Cupio, hercle. Leon. Sequere hac. Arg. Ecquid est sa- qumsof lutis? satis locuti. A,-g, Quit; ego hanc amo, et hans me amat : huic quad ego Leon. Auscullatü. utque opcram date, et mea dicte deva- dern , nusquam quicqunufst. rate. Kino med amantem ex zedibus deleglt lxujus mater. Primum omnium, servos tuos nos asse non negamus: Argenti viglnll miam me ad mortem adpulerunt , Sed si tibi viginti mime argeuti proferentur, Quas hodio adolescens Diabolus ipsi daturus dixit : Quo nos vocabis nomme? Arg. Libertos. Leon. Non patrov Ut bene ne quoquam mitteret, nlsi ad se, lxunc nnnum to- nos? _ ‘ ump Arg. Id potins. Leon. Vîgîllü mins! halo lnsllnl. in cruminn. Videtirr viglnti mime quid pollcnt, quidve potsunt? Has ego, si vie,l.1bi d¤h0· Arg· Dl te servassint semper,