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UASINAIRE, ACTE V, SCENE ll. 55 ` Dém. Que je l’aime à en perdre sens et raison. Arg. Et quand elle est présente ?... Le Par. , à Artémorœ. Entendez-vous ce qu’il Dém. Je voudrais qu’elle fût morte. dit? _ Le Par. à Artémone. Il vous aime beaucoup, 3; Art., ou Parasite. Oui, vraiment, Je l’entends Pentendre. bien. Art. Ces paroles·|à lui coûteront cher; je mwn Dém. ll faut que je vole a ma femme une de ses vengerai, des qu’il sera rentré au logis, en le forçant plus belles robes, celle dont elle taitses plus chères de m'embrasser bien fort et bien longtemps, qu'il délices, et que je te Vapporte. S1 je n’en viens pas le veuille ou non. si bout, je cousens qu’e|le vive encore une année Arg. Mon père, prenez les dés, et jetez·leg; out entière. nous les jetterons après vous. Le Par., à. Artémone. Croyez·vous que ce soit Dém. Volontiers. Je souhaite Philénic pour moi, aujourd’hui la première fois qu’il va chez la cour- et pour ma femme, la mort .... Ah! j`ai amené le tisane? ` coup de Vénus 1; quel bonheur! Esclaves, applau- Art. C’était lui qui me volait;et j’aiplus d’une disscz, et versez-moi une bonne rasade en ré· fois accusé mes servantes, et je les ai fait punir jouissance d’un si beau jet de des. sévèrement tout innocentes qu'elles étaient. Le Par. à Artémone. (Test que vous ne l’avez pas Arg. Faitesdonner du vin, mon père; il yalong· faite d’une assez bonne étoffe, pour qu’clle dure. temps que j’ai bu le premier coup , ce mo semble. Vous feriez bien d’aller lui arracher les yeux. Dém. Verse du vin là haut, esclave. (,4 P/tüénie.) Art., cntrantdans la mezLson,cts’adressa7ttà son Et toi, en attendant, donne-moi un baiser. mari. Je vis, ct je vivrai; et je viens Vapprendre Art. Malheureuse que je suis! Voyez comme il a former de pareils souhaits, en jetant les dés. la caresse, ce vieux débauche, qui figurerait si bien L6 Par. Voila un homme mort. Qui est·ce qui dans un cercueil! court chercher Fcmbaumeur? Dém. Oh! que cette haleine est bien plus douce Arg. Ma mère, je vous salue. que celle de ma femme! Art. Je n’ai que faire de votre salut. Phil. Dites—moi, mon cœur, est-ce que l‘haleine Le Par. (Yen est fait de Deménète. Il est temps dg votre femme sent mauvais? de m’en aller; j’ai bien engagé le combat. Je vais Dém. Fi dqnc! Paimerais mieux boire1’eau d'un retrouver Diabolo, et lui annoncer que j’ai parfai· égout quo d’cmbrasser ma femme- tement rempli ses intentions. Je Pengagerai à nous Art. Je Uapprendrai à parler de moiavec ce mé- mettre à table et à souper ensemble, pendant que pris, laisse faire! tu viendras bientôt a la maison; nos gens se disputent. Demain , je Femmènerai lui- et je Uappreridrai à quoi You S’eXp0S¢ quand Ou même chez la vieille pour qu'il lui donne les vingt, insulte une femme qui 3 apporté une lluSSi SFOSSG mines , en mettant la condition qu’il aura aussi dot que la mienne. Philénie. J’espère obtenir d’Argyrippe qu’il con- Lc Pm-. Voilà un grand malheureux! sente à la lui céder de deux nuits l'une; si je ne Art. ll mérite bien de l’être, en tout cas. viens à bout de cet arrangement, je perds mon Arg. Eh bien! mon père? Vous ne dites rien? roi; car il est tout de feu pour elle. Mais pourtant vous aimez ma mère? (Le Pamsite sortde scène.) Dém. Moi? jc l’aime beaucoup , à présent qu’elle Art., à Philénie. Il vous convient bien de recevoir Il`est pas ici. chez vous mon mari! Dem. Me ex amore hu jus conruptum oppldo. Arg. Quid , qnom adest ? Dem. Pcrüsse cnpio. Pan Amat ho- par. Annu? quid att7.4rt. Audio. Dem. Egon’ ut non domo I mo mc ;e_ ut p,·mica;_ uxori mere Art. Nan ille, ecastor, fœnerata funditat : nam si domum Subripiam in delîcils pallam quam habet, etque ad te defe- I Redierlt hodie, osculando ego ulciscar potissumnm. ram 7 Arg. J ace, pater, talos, ut porro nos jaciamus. Dem. Maxumo. Nou , edepol, conduct potsnm vita. nxoris anuua. . Te, Philenium, mini, atrfue uxori mortem. Hoc Veneriumst. pui-, 0ensen’ tu illum hodie primum ire adsuetum esse in gw Puerî. plauüite , et mihl ob jactum cantharo mulsum nais, neum? Art. Non nequeo durare. Pm-. Si nou didieisti fullonicam , Arp me, emsmrl snbpuabat ma` quo`! amuiag mea; Non miraudum’st : ln oculos lnvadi nunc est optumurn. sugpicabar, nique insonteis mlseras cruciabnm. Arg. Peter, ÃTL Ego. pol . vîvem . et tu isthaec hodie cum tuo magno mai; mm da`., vimm, Jumdudum ;_wmm·,,t’ mmm pyjmum bibi, lnvocavrsu. Part. Ecquzs currit pollmctorem arcessere? pm. na. pam, en sonne; age,iu1¤erastu>a¤nm¤ da Argh];î1?r*Sa1vc' M- S“Se'¤‘* ¤*·P=**·M¤u¤¤’s1¤<=·¤¤¤- »««··i::ii:¤¤! et ¤s¤¤*=·t¤· =¤··>·1f¤·=· ¤e¤··“ Me- . iÃ.‘î.'”Ãà"î>îîÈi`.îÈ“°SSÃ`ÃKî.”âà."..X"F£Èî "IIî€"È.‘i.Éli'€”°"“'“' Dam. Edepol, animam suaviorem nliquanto, quam uxoris Amun mœœa U, :1 Emmhamus Suadebor hi (mm mièam. |¤€œ— _ Post cum domum huc cras ndducam ad lenam, ut vigintt ‘ Phil. Dlc amabo , au lœtet anima uxoris tnze? Dem. Nauteam mama [ Bibcre mnllm, si ne0BSSI1m’sl., qunm lllam oscularier. Eî det, in pa".`, han amant] ul nœat ei p0|_m“_ 47:, Aid tandem? edepol net tu l5î\lC GUN malo màguo U10 Argyrippus exorari , spero, potcrit , nt sinat Dirlsti in me : sine! venins moüû <襤?¤m . fate nt Sem Suse alternas com illo nocteis bac Irui : nam ni lnpetro, Quid pericli sit dotntw uxori vilîum diGete· Rcgem perdidi : ex amore tantum est hominl incendium. Par Miser, ecaswr, ua. Ari. Mecastondlgnus est. Arg. Quid Art. Quid tibi huc receptio ad te est meum virum? uk ater? K¢¤t\1ld’ri)atrem mous? Dem. Egone? lllam hunt amo, quia I Cclni qui amenait le coup de Venus ètaltlc roi du lutin; c'u\ non ad2Sl.· lui qui portait les sante;