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LÈS CAPTIFS, ACTE III, SCÈNE Ill. 7I Nul d’entre eux n'a même daigné faire la grimace tres captifs. Làje demande à plusieurs reprises si (run einen en colere :s’iIs ne voulaient pas rire, ils quelqu’un connaissait Philocrate rl’Elée. Enfin cn pouvaient au moins montrer le bout des dents. captif que je mène à nia Suite (montrant Arisfv- Voyant qiiefétais leur dupe, je les quitte; j’en vais ,ph0m`e) s’est écrie : c'cst mon ami. lili bien! ll est trouver d autres, puis d'autres, et encore dautres; chez moi , ai·je répondu. Aussitôt il m’a prié, sup- même accueil. Ils s’entendent tous connue des plié de lui permettre d’aller voir son ami; et j`ai marchands d’l1uile sur le quai de Velabreh llafoué donné ordre qu’on le déliât. (à Arisioplzoizte) Suis- de nouveau, je quitte encore la place. D autres moi donc, puisque tu me témoignes une si grande PHYHSIÈGS SB pI‘Oll]Bl'l3lCBl. HUX €IlVII'0l'lS Eli SHDS [|lllS çnvig dg vgir tou amp de succès. Je suis résolu d’avoir recours à la loi, | x l , - etd ute rter un he et bon proces a tonte cettejeu SCENE III. nesse coalisee pour nous faire mourir de faim. Je les ajournerai; je reqnerrai une forte amende, je les ferai condamner à me donner dix repas ii discré- TYNDAHB tion, d’autant que les vivres sont fort chers. Voilà ceqrril faut faire. Je nfenvais de ce pas au port: Tyn· Maintenantie prefèrerais la mort àia vig, c’egt le seul endroit où j’espère encore accrocher Plus d’espo1r, plus de ressources! Tout est év;in0ni_ un souper. Si cet espoir est trompé, mon pis aller Voilà le jour fatal, qui me tue. Point de refuge sera de revenir chez Hégion, et de manger son di- ouvert ii mon malheur; nulle lueur d’espérance au ner, quelque maigre qu’il soit. milieu de tant d’effroi. ll n’est ni voile qui puisse — couvrir mes mensonges, ni mensonge qui puisse SCENE H- déguiser ma fourberie. Quel moyen de se tirer de - , i * ' . HÉGION ’ ARIS-TOPHODTL cet embarras funeste. 'lout est decouvert, les pres- tiges sont dissxpcs. Tout le mystere est au grand Ilég. Qu’il est agréable de faire en même temps jour. 1l ne me reste plus qn’à courir moi-même au ses affaires et celles dc l’État! (Test ce qui vient devant de ma perte, età me jeter, tête baissée. dans de m’arriver en achetant ces captifs. Tous ceux qui Pabîme où me pousse ma mauvaise fortune et celle me voient courent à ma rencontre et me felicitent de mon maître. Cet Aristophonte qui vient d’cntrer de mon Succès. On me retient, on mc saute au col; là , m’a porté le coup mortel. Il me connaît; il est i’ai cru que je serais enseveli sous les compliments l`ami, le parent de Philocrate : le dieu Salut lui- et sous les complimenteurs. .l’arrive chez le prétenr même nc pourrait pas me sauver, quand il le vou- où j’ai pris haleine un instant zje demande un pas- drait. Plus de ressource... à moins que mon esprit seport : on me le donne; je le remets il Tyndare : rfinvente quelque nouvelle ruse? Mais ou la prendre et le voilà parti pour son pays. Cette affaire tormi- cette ruse? Que puis-je imaginer? ll ne me vient née , je me rends chez mon frère où sont mes au- dans la pensée que des sottises, de pures inepties. 1 Cclôbrc marche de limnc près du mont Avcntiu. BIB voila pmS· Quis ait hoc? aut qnîs prolltebur? lnquam. Quasi mutl si- inde inlico revortor domum , postquam id actum’st. Eo lent, Protenns ad fralrcm inde abii, mei ubi sunl alii captivi. Nequeme ridenl. Ubi cocnamus'? inquam. Aique illi abnunnt. ltogo, Philocratem ex Alide ecquis omniurn guoveril.? Dico nnum ridiculum dictum de dictis meliorihus, Tandem hic cxclamat, cum sibi esse sodnlem; nico asse com Quihus soleham menslrnaleis epulas ante adipiscier; 480 Apud me; hic cxtemplo oral obsccratqnc, eum sihi nt licen Nemo ridet : scivi extemplo rem de conpncto geri. Videre; jussl inlico hunc exsolvi. Nuno tu sequereme, 507 Ne cnnem quidcm inrilatam volult qulsquum irnilarier; Ut Ciuod me oravisti , impetres, euro homiuem ut convcnias. Saltem, si non arlriderent, denteis nt restringerent. (egrcdiuutur.) Abeo ah illis, postquam video me sic lurlilicarier. Pergo ad alios, veoio ud ulios , deinde ad alios : una ros. SQENA ']_`EBTIA_ Omneis conpacto rem agunt, quasi in velabro olearii. ast! Nunc redeo inde qnoniam me ihi video ludilicarler. _ Item alii parnsitiifrusira oliamlmlabant in foro. TYNDAm·S· Nunc Darharica legc certum’estjus meum omne perseqni. Qui mnsilium iniere, quo nos victu et vita proiiihcant , 490 Nuno illud est. quon} ·me fuisse, quam esse, nimiomaveiim; His diem rlicam, înrogalro multam, ut mihi cœnos decem NUM! SDH, 0})% ¤l1l¤l1Ml\1¤¤ me scsresant i SPEVUUHLCIUC Se. Meo arbitratu dent, quom cara annona sit; sic egem. Hic ille’st clics, quom nulla vitae meu: salus spernhili’st, Nnnc ibo ad portum hinc; est illic mi una spes cœnaliea. Neque exsilium exilio‘st, neque adeo spes , quœ mi hunc abs Si ca decoiabit, reriiho huc ad senem, ad cœuam asperam. pellat metum i sm [Nec subdolis mendacils mïlii usquam mnnteluufst mois.] SCENA SEC[_l'N])A_ Nec sycophantiis, nec fucis ullnm mantelum obviamst. Neque deprecutio perliclils mais , nec malelaolis fuga’st. HEGIO, ABJSTOPHONTE. Nec comhlentim usquam hospitiunrst, nec dlvortîculum dom Operta quœ fuere, aperla sunt , patent prœsliglae, Hey. Quid est Suavius, quam bene rem gerere hono pulilico? Omnîs res palam’st; ncque de hac re ni>golium’st , quin male sicut ego feci heri, 405 Obcidam , obpetamque pestem heri vicom meamquc. Quom emi hoscc homines. Ubi quisque vident, eunt olnviam , Perdidit me Arislophonles hic, qui intro vcnit modo. wo Gratulanlurque eam rem. Iln me misernm restitando ls me gnovit, is sodalis Philocralî et cognatus est. I1etinendoquc,iassnm reddiderunt. Neque jam Salus servare , si volt, nie potest, nec c0pia’st : Vlx ex gralulando miser jam eminebam. _ Nisi si aliquam corde machinor astutiain. Tandem ahii ad prnzicrem. ihi vix requievl ; rogo syngraphum, Quam ? malum l quid machiuer? quid oonmlnisear? maxumaii llalur mihi, inlico dedi 'fyndaro; ille abiit domain. aut Nugas ineptiasque incipisso : hmreo. 626