Page:Tolstoï - Conseils aux dirigés.djvu/63

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Une communauté qui agirait ainsi, ne connaîtrait point de misère, et les hommes n’auraient nul besoin de travailler ni de louer les terres des propriétaires. De sorte que la misère n’est pas toujours un prétexte suffisant pour que les hommes fassent ce qui nuit à leurs frères.

Si les cultivateurs se louent ou louent la terre des autres, c’est que tous ne comprennent pas encore le péché de tels actes, ni le mal qu’ils font à eux-mêmes et à leurs frères.

Plus les hommes qui comprendront la portée de leur participation à la propriété foncière seront nombreux, et plus tôt disparaîtra, et automatiquement, la domination des oisifs sur les travailleurs.


XIII


L’unique moyen, indéniable et certain, d’améliorer le sort des travailleurs, et qui est en même temps d’accord avec la volonté divine, consiste dans la libération de la