Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/31

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Puis, il donna l’autre aux filles.

— Et vous aussi, dit-il, vous serez trois.

Alors il prit les deux oies qui restaient et ajouta :

— Et nous aussi, nous restons trois !

Le barine sourit, donna encore de l’argent au pauvre moujik, et renvoya le riche.



TROIS AMIS


Un homme avait trois amis : son argent, sa femme et ses bienfaits. Étant sur le point de mourir, il les envoya chercher tous les trois pour leur faire ses adieux.

Il dit au premier qui se présenta :