Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/37

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une pauvre chaumière, entendit quelqu’un s’écrier :

— Grâce à Dieu, j’ai bien travaillé, j’ai bien mangé, je vais me coucher ; que me manque-t-il ?

Le fils du tzar fut rempli de joie ; il ordonne qu’on aille tout de suite enlever la chemise de cet homme, qu’on lui accorde en échange tout l’argent qu’il exigera, et qu’on envoie sa chemise au tzar.

Les envoyés se rendirent en hâte chez cet homme heureux et voulurent lui enlever sa chemise, mais l’homme était si pauvre qu’il n’avait pas de chemise.