Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/68

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— Je suis plus fin que vous ! pensai-je ; maintenant, vous ne m’atteindrez pas !

J’allais éteindre la bougie, lorsque je me sentis mordre. Je cherche, et je trouve une punaise. — Comment est-elle venue chez moi ? me dis-je.

Un instant après, j’en sentis une autre. Je regardai attentivement autour de moi, ne comprenant pas comment elles pouvaient arriver jusqu’à moi, lorsqu’on regardant au plafond, j’en vis une qui s’y promenait, et lorsqu’elle fut au-dessus du lit, elle se laissa tomber. — Non, m’écriai-je, on ne peut pas être aussi rusé que vous l’êtes !

Puis, je mis ma pelisse et je sortis.