Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/75

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s’éleva, nous entendîmes un doux murmure, qui se changea bientôt en un cri de joie générale. Le vieil artilleur découvrit son visage, se leva et regarda la mer.

Le ventre jaune du requin était ballotté par les vagues, et, un instant après, la barque ramenait les deux enfants à bord du navire.




LE VIZIR ABDOUL

FABLE


Le schah de Perse avait un grand vizir qui était très-juste.

Un jour, le vizir se rendait chez le schah ; sur sa route il vit un commencement de révolte. Aussitôt qu’on l’aperçut, on ar-