Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/85

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LETTRES A FET 75 tachant de me convaincre que _i'étais malade. Quoi qu’il en soit, apres quatre semaines ici, il me semble que je suis tout at fait rétabli, et, ce qui est un heureux symptôme, pendant la cure au koumiss, je suis en sueur du matin au soir et y éprouve du plaisir. Il fait tres bon ici et, si ce n’était l’éloignement de la famille, je serais parfaitement heureux. Si je commençais ai décrire le pays et mes occupations, je 1·em— plirais cent feuilles. Je lis Hérodote, qui, avec beaucoup de détails et d’exactitude, décrit ces mêmes sites ou je vis. J’ai commence cette lettre hier et _j’ai écrit que j’étais bien portant. Au_jourd’hui, de nou- veau, je ressens une douleur au côté. Je ne sais pas moi-même jusqu’a quel point je suis malade, mais c’est déjà mal d’être obligé de penser à mon côté et ai ma poitrine et dé ne pouvoir n’y pas penser. Depuis trois jours il fait terriblement chaud. Dans la 1·oulotte il fait· chaud comme dans une · étuve, mais cela m’est agréable. Le pays est beau par son âge; il commence