Page:Tolstoï - Katia.djvu/38

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temps, qui ne veut plus que rester là où il est, quand vous, Dieu sait où vous ne voudrez pas courir à votre fantaisie !

Je me sentais mal à l’aise et je me taisais, ne sachant trop que répondre.

— Je ne viens pas vous demander votre main, dit-il en riant, mais, en vérité, dites si c’est à un tel mari que vous rêviez quand le soir vous vous promeniez à travers les allées ; et si ce ne serait pas là un grand malheur ?

— Pas un si grand malheur… commençai-je.

— Et pas un grand bien non plus, acheva-t-il.

— Oui, mais je puis me tromper…

Il m’interrompit encore.

— Vous voyez, elle a parfaitement raison, je lui sais gré de sa franchise et je suis enchanté