Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/8

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Nous avons vu ce que Tolstoï comprend par les mots : « plaisirs vicieux ». Aujourd’hui il nous dit que les tueries d’hommes ou d’animaux sont des « plaisirs cruels ».

C’est évident pour tout le monde, mais cela le devient moins lorsqu’on spécifie davantage ces plaisirs, lorsqu’on y range : la guerre, la chasse et jusqu’à l’abatage des animaux alimentaires.

Ceci est le côté négatif de la morale de Tolstoï. Pour montrer qu’il ne se borne pas à critiquer nos mœurs actuelles, nous faisons connaitre en même temps, comme dans le volume précédent, ses idées positives, le remède qu’il croit avoir trouvé pour nous guérir de nos penchants vicieux ou cruels. Il le fait dans l’étude : le Bonheur et, avec une émotion et une sincérité particulières, dans sa Profession de foi.

Dans une préface magistrale, A. Dumas fils, a commenté, approuvant ou rectifiant, les