Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

comme un feu de Bengale à la fin d’une représentation… C’est un beau spectacle, un feu de Bengale qu’on allume et, c’était un beau spectacle, la barinia, tout en soie et en dentelles, entrant chez Akoulina, dans son coin.

La barinia, s’approchant d’Akoulina, lui prit la main. Akoulina la retira violemment, ce qui fit hocher la tête d’un air de blâme aux vieux dvorovi.

— Akoulina, dit la barinia, tu as des enfants, songe à toi.

Akoulina éclata de rire et se leva.

— J’ai des enfants, tous en argent, tous en argent… Je n’ai pas de billets, dit-elle vivement. Je disais à Iliitch de ne pas prendre de billets… Et voilà qu’on a graissé la roue avec du goudron… avec du goudron et du savon, Madame… si épaisse que soit la crasse, ça s’en va tout de suite.