Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/150

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se mit à parler. C’était la barinia. Il ne s’était rendu compte de rien. Il ne savait où il était ; tout se présentait à lui connue dans un brouillard.

— C’est toi, Doutlov !

— C’est moi, Madame., je n’ai pas touché à l’enveloppe ; comme elle était, elle est restée, balbutia-t-il. Même, je ne suis pas trop content, Dieu le voit, car j’ai bien fatigué mon cheval.

— Eh bien ! tu as de la chance, dit-elle avec un sourire de bonté méprisante. Prends, garde tout pour toi.

Doutlov ne faisait qu’ouvrir ses yeux tout grands.

— Je suis heureuse que l’aubaine te soit échue à toi. Dieu veuille que tu t’en serves à bon usage !… Eh bien ! es-tu content ?

— Mais comment donc ? Que je suis heureux, ma petite mère ! Je vais passer mon