Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/164

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l’isba·de son ronflement. La bruyante baba avait aussi fini par s’endormir sur le banc, tout habillée, comme elle était, sans rien sous la tête, et l’on ne l’entendait même pas respirer.

Doutlov fit sa prière, jeta un regard sur la baba d’Iliouchka, hocha la tête, escalada le poêle et s’étendit à côté de son petit-fils. Dans l’obscurité, il laissa tomber d’en haut ses lapti, se coucha sur le dos et, les yeux ouverts, il écouta les cafards qui bruissaient sur le mur, les dormeurs qui soupiraient ou ronflaient, les animaux qui s’ébrouaient dans la cour.

Longtemps il ne put dormir.

La lune se leva, il se fit plus clair dans l’isba.

Doutlov remarqua dans le coin Aksinia, et quelque chose qu’il ne pouvait discerner : était-ce le caftan de son fils, un tonneau placé