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VII


— Venez, tout est prêt, me cria Aliochka du premier traîneau.

La tourmente était si forte, que c’est à peine si, en baissant tout à fait et en retenant de mes deux mains les pans de mon manteau, je pus, à travers la neige en mouvement que le vent soulevait de dessous mes pieds, faire les quelques pas qui me séparaient du traîneau. Mon ancien yamchtchik était déjà à genoux au milieu de son traîneau vide, mais, en m’apercevant, il ôta son grand bonnet ; le vent agita furieusement ses cheveux ; puis il me demanda un pourboire. Il n’espérait sans doute pas que je