Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/262

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VIII


« Gèlerai-je ? » pensai-je dans mon assoupissement. « On dit que, lorsqu’on gèle, cela commence toujours par le sommeil. Il vaudrait mieux me noyer que de geler, et qu’on me retire à l’aide d’un filet. Mais d’ailleurs cela m’est égal : se noyer, se geler, pourvu que ce bâton ne me tracasse plus le dos, et que je puisse enfin dormir ! »

Je m’assoupis un moment.

« Comment finira tout cela ? » dis-je tout à coup en moi-même, en ouvrant pour un instant les yeux sur l’espace tout blanc. « Comment donc cela finira-t-il, si nous ne trouvons