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— Anioutka, s’écria-t-elle, tu vois ce que le père a laissé tomber ; ramasse-le.
Anioutka sortit ses mignons petits pieds nus de la capote qui la couvrait, se faufila comme une petite chatte sous la table et ramassa le papier.
— Tiens, petit père ! dit-elle.
Et elle se glissa de nouveau dans son lit, les pieds refroidis.
— Pourtoi tu me pousses ? glapit sa sœur cadette de sa voix endormie.
— Chut ! gronda la mère.
Et les deux têtes se blottirent sous la capote.
— Il en donnera trois roubles, dit Polikey en bouchant la bouteille. Ne vais-je pas guérir son cheval ? Et c’est encore bon marché : on se casserait la tête avant de pouvoir en faire autant… Akoulina, va donc demander un peu