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IX


Quand tous les bruits se furent tus, Polikey, comme si c’eût été lui le coupable, descendit doucement et fit sans bruit ses préparatifs de départ. Il n’était pas à son aise auprès des recrues. Déjà les coqs se répondaient par des cris de plus en plus nombreux.

Baraban avait mangé toute son avoine ; il était en train de boire. Iliitch l’attela et dégagea sa charrette d’entre les charrettes des moujiks. Son bonnet, avec ce qu’il contenait, était en bon état ; et les roues de son petit véhicule se mirent à rouler bruyamment sur le sol glacé de la route de Pokrovsky. Il ne respira plus