Page:Tolstoi et les Doukhobors.djvu/230

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de Dieu est la loi de la liberté, que le péché avoué est moindre que le péché caché, et que si le mariage est né non du sentiment pur et moral d’attraction réciproque, ce mariage est illégal et adultère et que, pour ceux qui sont liés par une telle union illégale et le comprennent, il est mieux de choisir de deux maux le moindre, c’est-à-dire de rompre leur union nuptiale. Dans ce cas, le divorce deviendra légal. Dieu pardonne aux divorcés leur péché, les grâcie et leur permet de contracter, selon leur conscience, une nouvelle union nuptiale. Mais ces choses dépendent de la conscience des divorcés et un étranger ne peut les diriger. Ainsi nous estimons qu’aucun homme, qu’aucune institution humaine ne peut prononcer le divorce ; c’est entièrement l’affaire de Dieu et de la conscience des divorcés.

C’est pourquoi nous ne pouvons nous soumettre à aucune institution humaine concernant les unions nuptiales, sachant bien qu’elles sont du domaine de Dieu et de la conscience humaine.

3o Il est encore prescrit dans votre pays que chaque habitant doit faire inscrire les naissances et les décès qui se produisent dans sa famille. Nous ne pouvons davantage